•  
     
    http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/femme_10.jpg
     
    Pastels secs sur Canson

    16 commentaires
  •  
     
     
    Une des jeunes femmes qui posait pour l'Atelier a un fils. Il avait une dizaine d'années quand il est venu poser pour nous. Faire poser un enfant de 10 ans, un petit garçon remuant, plein de vie, ce n'est pas simple. Sa maman était là et peignait aussi, et essayait de canaliser l'énergie du gamin.
    J'ai peint cette scène. Il a l'air bien sage, mais en réalité il bougeait sans arrêt, et il fallait faire des pauses de temps en temps pour qu'il aille se défouler un peu dehors. Mais c'était une expérience agréable, finalement.
     

    6 commentaires
  •  
     
    http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/nu_pla10.jpg
     
    Huile sur toile

    4 commentaires
  •  
    Olga utilise un cube en polystyrène pour donner à ses poses plus de légèreté.
    Fallait-il dessiner le cube ?
     
    http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/danse_10.jpg
     
     

    6 commentaires
  •  

      Lorsque j'ai exposé ma statue la première fois, c'était dans une exposition à thème : "Délires et fantaisie". Elle y avait bien sa place et je lui ai adjoint ce petit texte :

     
    Femme-délires
    Femme corsetée, lacée
    Femme puzzle
    Femme marquée, percée, excisée, enchaînée
    Femme en dentelles, en porte-jarretelle
    Femme noire, Femme blanche, Femme rose, Femme brune
    Femme stigmates, femme stigmatisée.

      Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle a suscité des réactions.   Certaines personnes étaient rebutées ou carrément choquées par l'aspect torturé donné par les laçages, elles n'aimaient pas du tout...et le disaient ! Certaines (surtout des femmes, d'ailleurs) ne pouvaient même pas la regarder.   D'autres personnes aimaient énormément, et la façon qu'elles avaient de m'en parler me montrait que mes intentions étaient comprises, et qu'une vraie communication passait entre elles et moi à travers ma statue.   Quoi de mieux pour une artiste ?   http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/buste_13.jpg             Mais...dès ma statue finie, il m'est venu le désir de reprendre l'expérience, de renouveler ce processus long et périlleux, comme une grossesse difficile, et de donner naissance à une seconde statue du même sel.   Cette statue a mis 4 ans à mûrir dans mon esprit et à venir au jour. Pour la seconde il en a été de même...mais c'est une autre histoire !








    14 commentaires
  •  
     
     
    (Suite)
     
    Lorsque la terre a été bien sèche, j'ai procédé à la cuisson à des températures allant de 880° à 960° afin que la terre rouge ait des nuances différentes (plus elle cuit à haute température plus elle est rouge), et parce que la terre noire, si elle cuit à trop basse température, sort d'un vilain marron opaque qui ne me plaît pas du tout.
    Je me suis retrouvée avec une petite vingtaine de morceaux de terre cuite à assembler. Et je vous assure que cela n'a pas été une mince affaire. Les terres ne "bougent" pas toutes de la même façon à la cuisson. Elles se rétractent plus ou moins, les courbes se redressent un peu...ou un peu plus...
     
    J'ai commencé par le bas, évidemment, collant les tessons les uns aux autres au mieux possible. Et au fur et à mesure que je montais, les déformations rendaient la tâche de plus en plus ardue. Il fallait poncer, tricher, placer de petites cales pour remonter une pièce. Il ne fallait pas oublier de placer au fur et à mesure les laçages de cuivre ou de cuir, leur donner soit un aspect de sutures soigneuses de cicatrices, soit une allure de laçage de corset.
     
    J'ai transpiré, je vous assure ! Par moments, excédée par la difficulté, pour éviter de m'énerver, j'arrêtais le montage et le reprenais calmement le lendemain. Jamais je ne me suis découragée. C'était un projet difficile, mais je savais où je voulais arriver, et que j'y arriverais! C'était un défi, un pari avec moi-même.
     
    Et la statue a été montée. J'étais la plus heureuse des artistes !
     
    Voici le côté pile de la statue qui mesure environ 50 cm de hauteur. Demain je vous montrerai le côté face.
     
    http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/buste_12.jpg Terres cuites et engobes
     A suivre...





    2 commentaires
  •  

        Dans un article du 24 mai dernier, j'expliquais comment j'avais créé un buste en poudre de marbre, à partir du moulage en plâtre d'une statue de terre - que j'avais faite devant modèle vivant.   http://amandedouce.over-blog.net/article-un-buste-1-105751705-comments.html#anchorComment    Et j'expliquais aussi que j'avais pu récupérer ce moule de plâtre. Ce moule me donnait la possibilité de faire d'autres tirages, mais à quoi bon décliner des clones de ma statue ? Une idée me trottait dans la tête : créer une autre pièce qui rendrait compte de la femme qui a vécu. Celle qui n'est plus toute neuve, mais blessée par la vie, et à chaque fois replâtrée, rafistolée par le temps qui adoucit les peines et cicatrise les plaies. Une femme couturée de cicatrices mais toujours belle et femme, et affrontant courageusement les agressions à venir. Reprendre mon thème de la femme-puzzle développé à plat par mes mosaïques de céramique, mais en volume. Et puisque le moule était utilisable, il me servirait de support pour concrétiser cet assemblage. Et je me suis lancée. Par estampage, j'ai "foncé" ce moule (on utilise ce terme en pâtisserie) de morceaux de terre de différentes couleurs : terre rouge, terre rose, terre noire, terre blanche. Et ceci en prenant soin que les morceaux n'adhèrent pas les uns aux autres, en interposant un film plastique entre eux. Je les ai décollés du moule au bout de quelques jours, alors que la terre était encore humide, mais déjà ferme, afin d'éviter de les déformer. Et j'ai travaillé sur ces morceaux : des impressions de dentelles, des applications d'engobes colorées en bleu turquoise, pour donner à la terre un côté féminin, évoquer les lingeries, accentuer l'érotisme. http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/anbust10.jpg Des lignes de trous qui permettraient des laçages reliant deux tessons entre eux.   Lorsqu'ils ont été secs, j'ai poncé les parties douces, les seins, le ventre...L'estampage avait parfois été volontairement grossier afin de donner à certains morceaux un aspect rugueux, brut, de créer un contraste lisse/rugueux.   http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/anbust11.jpg   Chaque morceau a été pensé en le re-situant dans le tout. J'avais mon projet dans la tête, je savais où je voulais aller, mais le tout c'était d'y arriver !   Oui, je sais, je suis un peu tordue, quelquefois...lol.   A suivre....  

      
      
      





    6 commentaires
  •  
     
    Ces traits distingués, ce visage allongé mélancolique, appartiennent à une artiste que je connais et dont j'aime beaucoup les oeuvres : carnets de voyages, graphismes, encres.
    Elle est venue poser pour nous à l'atelier dans une tenue très étudiée qui la faisait ressembler à une belle dame d'autrefois. Je venais de voir le film "La Comtesse" de, et avec, Julie Delpy. Et irrésistiblement j'associais les deux dans mon esprit, d'où le nom que j'ai donné à ce tableau.
     
    http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/portra11.jpg

    10 commentaires
  •  
     
    Un peu déjantés, ces nus, un peu fous...au moins les deux à gauche. Le rouge de leurs cheveux dégouline sur le corps et leur équilibre n'est pas tout à fait assuré...La première a une tête un peu chevaline, la seconde semble avoir une barbe...
    Mais, mais...ces nus dansants me plaisent. Alors tant pis, je vous les montre !
    La troisième est plus classique, plus sage, mieux équilibrée, pensive, aux couleurs plus douces.
     
    Il faut que je vous explique que les deux premières ont été peintes le même jour, mais la troisième un autre jour. Et il s'agit du même modèle. Comme quoi...le dessin dépend aussi de l'humeur dont on est !
     
    http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/trois_10.jpg

    2 commentaires
  •  
     
    http://i38.servimg.com/u/f38/11/18/21/59/nu_jau10.jpg
     
    Pastels secs sur Canson

    votre commentaire