Pour le "Tableau du samedi" initié par Melly, repris par Jean-Marie, puis  par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "Repas de fête".

En cette période où les familles et les amis se rassemblent pour fêter la fin de l'année, j'ai pourtant choisi ce tableau de James Ensor qui montre une femme, seule, qui se régale en dégustant des huîtres.

Ce tableau m'a séduite d'abord parce que comme toute bretonne qui se respecte j'adore les huîtres, ensuite parce que les superbes couleurs et la magnifique lumière qui baignent cette peinture ont attiré mon regard.

Et puis d'abord, Monica m'a "pris" le tableau que j'avais primitivement choisi : "Le déjeuner d'huîtres", na !

James Sidney Edouard, baron Ensor (1860 - 1949) naît à Ostende (Belgique) d'un père anglais et d'une mère flamande. Il commence à apprendre le dessin à l'âge de 13 ans. En 1877 il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles mais abandonne vite, s'insurgeant contre l'Académisme. Il va alors installer un atelier dans les combles du magasin de souvenirs et de masques de carnaval que tient sa mère.  Il peindra des masques tout au long de sa création picturale.  

Anarchiste, il adhère aux mouvements d'avant-garde du XXème siècle, et son œuvre expressionniste est très originale. 

James Ensor - "La mangeuse d'huîtres"

La "Mangeuse d'huîtres" (1882) montre au premier plan une nappe d'un blanc éblouissant et qui "sort du cadre", prolongée à droite et vers le haut par le châle blanc du personnage. La table est couverte de verres, de bouteilles et d'un gros bouquet dans un vase. Derrière la gourmande qui déguste des huîtres, un buffet rouge vif et le mur de différents tons de jaunes lumineux créent un riche décor.

Ce tableau magnifique est refusé au Salon d'Anvers. L'année suivante, toutes ses toiles sont rejetées du salon de Bruxelles. Exaspéré, Ensor, "seul contre tous" bascule alors dans la déraison. 

Ce n'est qu'au début du siècle suivant qu'on reconnaît son œuvre, mais du coup il abandonne la peinture pour la musique contemporaine !

Ensor a peu quitté sa ville natale et il y meurt en 1949. 

Source Wikipedia

Deux poses de 10 minutes chacune.

Encre noire aquarellable et lavis

Une pose de dix minutes.

Encre noire aquarellable sur papier aquarelle

Le Land Art, art éphémère, procure parfois de belles découvertes. A l'occasion de Noël je partage avec vous celle-ci :

C'est une famille anglaise de 4 personnes qui réalise des œuvres d'art sur la côte nord du Devon en l'Angleterre.

Site de Cyclope 

Beach4art Instagram

Merci Jaja !

Une pose de six minutes.

Encre noire aquarellable et lavis sur papier aquarelle

Utamaro — Wikipédia (wikipedia.org)

Kitagawa Utamaro (1753 - 1806) est un artiste japonais spécialiste de l'ukiyo-e, mouvement artistique japonais de l'époque Edo (1603 - 1868)

NB - son patronyme est Kitagawa

Ce mouvement artistique comporte de la peinture narrative et des estampes japonaises gravées sur bois qui ont eu un grand succès en Occident au XIXème siècle, en particulier auprès des impressionnistes qui le connaissaient sous le nom d'Outamaro. 

Il a illustré beaucoup de livres de l'époque consacrés à la nature et aux animaux. 

Mais en Europe il était connu surtout pour ses estampes érotiques très explicites que vous trouverez facilement sur internet. En voici un exemple parmi les plus "soft" :

J'ai choisi d'en parler aujourd'hui parce que ses dessins d'animaux, et ses "maternités" m'ont charmée.

Difficile de ne pas penser à Hokusaï. Pourtant l'un est chinois, l'autre japonais !

Pour le "Tableau du samedi" initié par Melly, repris par Jean-Marie, puis  par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "Peinture d'histoire"

J'ai choisi pour aujourd'hui l'illustre tableau de Théodore Géricault (1791 - 1824) : "Le radeau de la Méduse".

Ce tableau dramatique représente l'issue d'un drame qui défraya la chronique en 1816.

"La Méduse" était l'un des quatre navires envoyés par Louis XVIII  pour reprendre possession des comptoirs français du Sénégal dont les anglais s'étaient emparés. Le navire était commandé par Hugues Duroy de Chaumareys qui n'avait pas navigué depuis 25 ans, il prit l'initiative de distancer les 3 autres navires, sans même consulter les cartes marines et sans tenir compte de l'avis de ses officiers. Il se trompa sur la position du navire par rapport à un banc de sable bien connu des marins et la Méduse s'échoua sur ce banc de sable au large des côtes de la Mauritanie.

Théodore Géricault - "Le radeau de la Méduse"- (1819)

Le marins tentèrent de remettre à flot la frégate, mais la manœuvre échoua. Il y avait 400 personnes à bord. Les canots et chaloupes qui étaient à bord ne suffisaient pas pour embarquer tout le monde, et un radeau en bois de 20 mètres sur 6 a été construit à partir de bois récupéré sur l'épave de  "La Méduse". Une tempête ayant achevé le bateau, tous les passagers durent l'abandonner.

Le 5 juillet 1816 près de 150 marins et soldats s'entassèrent sur le radeau remorqué par les chaloupes. Mais le radeau était surchargé, et prenait l'eau, les amarres se sont rompues. La Méduse se retrouvait seule sur la mer.

Les quelques provisions furent très vite terminées. Certains des naufragés se jetèrent à l'eau, d'autres furent passés par dessus bord, tous dévorés par les requins. Sans eau ni nourriture, ceux qui restaient essayèrent de se nourrir avec les poissons volants, les cordages du radeau, leurs vêtements...et même les cadavres restés sur le bateau.

Le 17 juillet il restait à peine une quinzaine de survivants sur les 150 qui s'étaient embarqués sur le radeau. Amaigris, brûlés par le soleil lorsqu'ils furent sauvés par l'Argus, ils étaient mourants. Cinq succombèrent avant l'arrivée à Saint-Louis.

Hugues Duroy de Chaumareys fut jugé, condamné à 3 ans de prison et radié de la Marine. Source

Le tableau de Géricault est un chef-d'œuvre, mais il n'a pas vraiment été apprécié lors des expositions qui en ont été faites du vivant de l'artiste, lequel avait tellement travaillé avant même d'en commencer l'exécution qu'il fit une dépression, déçu par l'accueil qui en a été fait. Wikipedia

Pour une exposition sur le thème "Ecritures", je me suis amusée à imaginer une page d'écriture de Albert Einstein enfant...avec un clin d'œil sur son avenir. Aucune logique, juste une facétie. Elle a fait rire mes copains !

Un classique. Ce jour-là un joli fauteuil avait été prêté à l'atelier. Il a été décoré d'un joli drapé. Un joli modèle y a posé. J'espère que vous trouverez que j'ai peint un joli tableau...

Huile sur toile

Deux poses de dix minutes chacune.

Encre noire aquarellable et lavis sur papier aquarelle