Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "Les miniatures".

Pour la première semaine de ce thème, j'ai choisi l'auto-portrait de Jean Fouquet, né (probablement à Tours) vers 1420 et mort entre 1478 et 1481.

La biographie de Jean Fouquet est parcellaire. On sait quand même qu'il était enlumineur de formation, qu'il a voyagé, notamment en Italie où il semble avoir rencontré Fra Angelico.

Reconnue de son temps, l'œuvre de Jean Fouquet tomba dans l'oubli jusqu'au XIXème siècle au cours duquel les romantiques français et allemands, fascinés par l'art médiéval, l'ont réhabilité.

Signalé comme "peintre du roi" Louis XI en 1475, il semble que son activité près des Rois de France ait été plus ancienne. Une des plus connues de ses œuvres, le portrait de Charles VII, remonte aux années 1450 - 1455.

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J'ai choisi cette miniature parce que ce portrait me paraît sincère, dénué d'artifices. Le regard est émouvant, la bouche sensible, et le monochrome est d'une grande simplicité. Je le trouve émouvant.

Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est pour la deuxième fois : "Auto-portrait de femme".

J'ai déjà publié cet auto-portrait par le passé ICI, mais je l'aime tellement que je ne résiste pas à le publier de nouveau pour ce thème.

C'est un dessin d'Adélaïde Labille-Guiard, femme peintre du 18ème siècle. Concentrée, lumineuse...

Le crayon, le fusain, la gomme et une merveilleuse virtuosité. J'admire. 

L'histoire d'Adélaïde Labille-Guiard

Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "Auto-portrait de femme".

Il en existe des quantités, de ces auto-portraits féminin, et j'en ai déjà montré quelques uns ici ou là dans ce blog.

Entre autres celui d'Artemisia Lomi Gentileschi , celui de Mabel Alvarez , et aussi ceux de Mary Cassat et de Romaine Brooks dans une de mes séries sur les auto-portraits...

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Pour aujourd'hui mes recherches m'ont menées à cet auto-portrait de Zinaida Serebryakova qui m'a séduite par l'originalité de la posture et par l'éclairage fascinant qu'elle a choisi :

Zinaida Serebryakova - "Femme à la bougie"

Elle a peint un autre joli auto-portrait que j'avais présenté dans une autre série d'auto-portraits : ICI

Et je l'avais présentée ainsi : 

Zinaida Serebriakova (1884 -1967) fut la première femme russe ( famille d'origine française) à être reconnue comme peintre important. Sa famille étant dispersée par la révolution russe, son mari mort du typhus dans les prisons bolchéviques, après bien des vicissitudes elle s'installe à Paris en 1924 laissant ses quatre enfants à sa mère. Elle se remarie, voyage beaucoup. Elle retrouvera la Russie en 1960 pour une rétrospective de ses œuvres organisée par sa fille.

Sa peinture (beaucoup de portraits) est colorée et joyeuse.

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est la deuxième semaine sur le thème de : "La danse".

Je vous propose deux tableaux complètement différents. 

Le premier "Le ballet" a été peint sur carton par Bonnard (1867 - 1947).

On est loin de la précision photographique de Degas, et le ballet s'anime sous nos yeux, les petites danseuses en ligne esquissent un geste qui change à chaque ligne, comme si le peintre avait décomposé leur mouvement, et l'impression de voir le ballet s'animer est très forte. Leurs tutus blancs semblent se refléter sur le parquet. 

Ce tableau est exquis. Vous savez peut-être que Bonnard fait partie de mes peintres préférés.

Pierre Bonnard "Le ballet"

Et par contraste, je vous propose une seconde œuvre, de Derain ( 1880 - 1954) cette fois (une de mes idoles aussi).

Ce tableau montre la période où Derain, sous l'influence de Matisse, bascule dans le fauvisme en 1905 lors d'un séjour commun à Collioure.

La Danse représente des personnages "qui évoluent dans une jungle luxuriante peuplée d'animaux colorés. ( Source )

 André Derain - "La Danse"

Deux tableaux totalement différents mais tous les deux pleins de vie.

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est :"La danse".

Degas (1834 - 1917) qu'on ne présente plus, a beaucoup peint les danseuses, leurs rapports équivoques avec la société masculine de l'époque, leur travail incessant et épuisant. Mais aussi leur beauté et leur grâce.

La répétition

Mais j'ai toujours été fascinée par sa sculpture "La petite danseuse de 14 ans" et je ne suis pas la seule. Cette statue réalisée en cire entre 1875 et 1880. Le modèle était une jeune danseuse : Marie van Goethem. Les statuettes la représentant, vendues dans les Musées, ont été achetées et emportées par leurs acquéreurs aux quatre coins du monde !

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est :  "Les métiers qui ont aujourd'hui disparu".

Ce métier de cordonnier que je vous présente n'a pas tout à fait disparu puisqu'il existe toujours des possibilités de faire réparer ses chaussures, mais ce sont des comptoirs dans des galeries marchandes, où presque tout se fait avec des machines. L'échoppe du cordonnier artisanal, avec ses étagères couvertes de chaussures usagées en cours de réparation, a disparu des rues commerçantes de nos quartiers.

Jean de Francqueville - Le_cordonnier

Jean de Francqueville (1860 - 1939) est un peintre français né à Amiens. Aristocrate, il est devenu Maire de la commune de Wargnies dans la Somme. Sa mère était aquarelliste et pastelliste.

Il a étudié l'art à Paris, en particulier avec William Bouguereau. Il a beaucoup voyagé à travers la France, l'Italie, la Suisse et l'Angleterre.

Il a un atelier à Amiens, et un autre dans sa propriété de Wargnies. Il est très inséré dans la vie de sa province picarde, Maire de sa ville et s'occupant de plusieurs sociétés (associations). Il peint beaucoup de tableaux qui, pour la plupart, étaient restés dans sa très nombreuse famille.

Ce tableau montre un cordonnier traditionnel, une petite fille est venue lui apporter sa chaussure pour qu'il la répare.

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Le second tableau traite du même thème mais avec une pointe d'humour puisque la petite fille a apporté à l'artisan une chaussure de poupée à réparer, et le cordonnier semble bien désemparé devant cette mission difficile, alors que la petite attend avec confiance.

C'est une œuvre de Norman Rockwell (1894 - 1978), célèbre illustrateur américain Wikipédia que j'ai déjà évoqué dans d'autres billets.

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "Les métiers qui ont aujourd'hui disparu".

A l'époque de Lady Marianne on avait déjà traité un thème similaire : "Les petits métiers", et j'avais alors présenté "L'allumeur de réverbères" : Les petits métiers .

Aujourd'hui je vous présente "Le rémouleur" de Francisco Goya (1746 - 1828).

Ce peintre espagnol se situe dans les débuts du romantisme, mais il a évolué tout au long de sa vie, passant au réalisme, et étant précurseur de la peinture moderne par l'audace de ses thèmes et de ses recherches esthétiques. Ses "peintures noires" exécutées sur les murs de sa maison sont particulièrement étonnantes.

Sur cette œuvre il peint un rémouleur en pleine action, sur un fond gris neutre. Le rémouleur nous regarde frontalement.

Plus ici

 Le rémouleur était un artisan ambulant qui passait dans les rues pour aiguiser les couteaux des ménagères, les ciseaux des couturières et tous les outils dont la lame coupante avait besoin d'être révisée. Je me souviens que quand j'étais enfant, pendant la deuxième guerre mondiale, alors que j'habitais chez ma grand-mère, j'ai vu un rémouleur passer dans sa rue et ma tante, coiffeuse, lui faisait aiguiser ses ciseaux.

"Le rémouleur" par Francisco Goya 

Parallèlement, voici le rémouleur vu par Kasimir Malevitch (1879 - 1935), peintre polonais créateur du mouvement du "suprématisme".

Le rémouleur a été peint en 1912.

"La base de la composition est une roue que Malevitch veut voir tourner et le rémouleur qu'il veut voir se tortiller. Le tableau montre clairement l'influence du futurisme italien, avec sa multiplication des doigts qui appliquent le couteau sur la roue et la pression répétée du pied sur la pédale de lancement de la roue. Il s'agit de la juxtaposition répétitive dans le temps des différents stades qui composent un mouvement." Source 

En 1918, Malévitch peindra "Carré blanc sur fond blanc", qui est considéré comme le premier monochrome de la peinture contemporaine.

"Le rémouleur" par Kasimir Malévitch 

Il m'a semblé intéressant de rapprocher ces deux tableaux traitant du même thème et pourtant tellement différents.

Pour ce thème de la neige j'ai choisi deux tableaux complètement différents dans leur technique et dans leur esprit.

Caspar David Friedrich - Paysage d'hiver

Caspar David Friedrich (1774 - 1840)  est un peintre et dessinateur prussien considéré comme le plus important de la peinture romantique allemande. 

Friedrich a perdu entre 1781 et 1791 sa mère, un de ses frères et deux de ses sœurs. Ce tableau représentant des arbres morts ou coupés est peut-être symptomatique de ces deuils successifs. En tous cas ce paysage est triste et tourmenté, et le promeneur qui y figure ne semble pas être en pleine forme.

Wikipedia

Monet - La pie

A l'opposé, le tableau de Monet, qui fait partie des tableaux que je préfère entre tous, montre un paysage enneigé absolument ravissant et la pie, tellement vivante, semble apprécier le calme et la beauté des couleurs nacrées de ce qui l'entoure.

La pie de Monet

Il y a des auteurs qui tiennent en haleine leurs lecteurs, et puis il y a ceux qui les endorment...C'est ce qu'a décrit Lovis Corinth dans ce tableau.

Lovis Corinth - Lectrice endormie

Lovis Corith (1858 - 1925) est un artiste prussien. Son œuvre originale s'inscrit entre impressionnisme et expressionnisme.

Né en Prusse à Tapiau, c'est à  l'Académie des Beaux-Arts de Munich qu'il finira ses études. 

Dès 1896 il commence à vivre de son art. En 1901, il fonde une école de peinture à Berlin et il devient un des membres les plus actifs de la Sécession Berlinoise, mouvement fondé en réaction au conservatisme des artistes de Berlin. 

En 1902 il crée une école de peinture pour femmes.

Victime d'un AVC en 1911, ses tableaux en seront marqués, mais son succès n'en sera pas pour autant entamé.

Le tableau que je vous présente est plus impressionniste qu'expressionniste. Ses tableaux expressionnistes sont plus violents.

Ici il règne une jolie douceur. La jeune fille s'est relâchée en une pose grâcieuse et son livre lui a glissé des mains et gît sur un tapis de haute laine. C'est charmant. On retrouve sur le fond assez flou les couleurs de la couverture qui occupe une grande partie du tableau, et la blancheur du drap illumine la scène.

Ce tableau m'avait plu et je l'avais enregistré dans mon musée numérique personnel, le thème de la lecture est une bonne occasion pour le mettre en lumière.

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "La lecture".

Les œuvres sur ce thème foisonnent. 

J'ai choisi de vous présenter cette aquarelle de Winslow Homer intitulée "Le nouveau roman".

On y voit une jeune fille rousse, allongée  de tout son long au soleil, en pleine lumière, dans l'herbe, la tête appuyée sur un vêtement plié. Passionnée par sa lecture, elle oublie tout ce qu'il y a autour d'elle.

 J'aime beaucoup l'originalité de la position du modèle par rapport à tant d'autres représentations où le personnage est assis, souvent près d'une fenêtre. Les couleurs et les contrastes sont agréables à l'œil. L'expression du visage et les mains fortement mobilisées pour tenir le livre montrent bien la concentration de la lectrice.

Winslow Homer - "Le nouveau roman" 

Winslow Homer  (1836 - 1910) est un dessinateur, peintre, graveur et illustrateur américain, réputé pour ses marines (voir ici) et comme témoin objectif de son temps. En grande partie autodidacte, il est considéré comme étant l'un des principaux peintres du XIXème siècle américain et l'une des figures prééminentes du réalisme américain. Plus sur Wikipédia