Après ces incrustations "chirurgicales", j’ai pris grand plaisir à tendre les volumes, à affiner amoureusement les courbes de mon buste.
Puis, j’ai pratiqué des impressions avec des dentelles diverses, des tissus grossiers.
J’ai tracé dessus des « chemins de sable » de couleurs différentes que j’incrustais délicatement dans la terre en la martelant doucement avec un outil de bois, ignorant totalement ce que ça donnerait à la cuisson, car je ne l’avais encore jamais fait.
Pour terminer, j’ai peint avec des engobes colorées turquoise et rouille d’autres « chemins ».
J’avais dans la tête les merveilleuses photos de Hans Silvester consacrées à la tribu des Omos :
Et sans du tout les copier, j’étais imprégnée de cet esprit de beauté de la nature.
Mais quelque chose me chiffonnait encore : c’était cet aspect « moignon » donné par la coupe brutale des membres et du cou, comme tranchés à la hache. Alors, j’ai eu l’idée de rajouter quelques boulettes irrégulières qui donnaient une impression d’effritement, comme si la terre se délitait aux extrémités. J’y ai fait couler des engobes turquoise qui augmentaient le brouillage des formes.
Et lorsque toutes ces opérations décoratives ont été terminées, après quelques jours d’attente sans protection, pour que la terre se raffermisse bien mais sans être dure, est venu le moment décisif du découpage de la statue en morceaux. C’était angoissant, mais j’étais aussi très excitée par l’importance de cette phase apparemment destructrice, mais soigneusement préparée par le traçage des lignes de découpe sur le corps de ma statue.
Ce découpage était rendu obligatoire, je vous le rappelle, par la taille insuffisante de mon four à céramique pour cuire une grosse pièce, mais aussi pour l'effet recherché, dans l'optique de créer une "statue puzzle".
Et après une longue séance de travail, ma statue a été entièrement découpée en une grosse vingtaine de morceaux, dont on voit ci-dessous une petite moitié.
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Jusqu'ici je l'ai toujours présenté couché. Suffisamment haut pour qu'on voie la courbe du dos, suffisamment bas pour qu'on voie les impressions et laçages.<br />
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Mais si l'occasion se présente je tenterai l'expérience.<br />
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et bien j'aime !!! mais moi, je présenterai le buste debout ou accroché (solidement ) et c'est vrai que l'on apprend<br />
de ses expériences ...<br />
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Maintenant que tu as vu, qu'en penses-tu <br />
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J'ose parce que finalement j'ai tout mon temps et rien à perdre. Et puis j'y pense tellement avant que, quand je commence, la trame du travail à accomplir est toute prête dans ma tête. Et s'il y<br />
a des surprises inattendues, je réfléchis et je trouve la solution, même s'il faut défaire puis refaire. Rien ne m'arrête, je suis la super-woman de la céramique ! yeah ! <br />
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Et puis j'ai une certaine expérience, parce que j'ai fait beaucoup...d'expériences <br />
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Merci Yvette de m'avoir répondu si vite ! Finalement tu me rassures.<br />
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J'hésite quand même à migrer, parce que j'ai ouvert ce blog depuis relativement peu de temps, et comme c'est un gros travail, ça m'embête un peu de devoir déjà tout reprendre.<br />
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Peut-être que la solution c'est celle que tu as choisie : avoir une voie de secours pour ne pas perdre le travail effectué.<br />
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Et si je comprends bien, tu continues sur OB et de temps en temps tu transfères les nouveaux articles sur Ekla. Double travail, quoi ! <br />
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Merci encore pour ta gentillesse !<br />
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Bonjour Amande, je répond à ton com sur Eklablog. Pour moi c'est le seul souci que je rencontre sur Ekla. La reponse aux coms. Bon tu viens de passer sur mon blog ekla, regarde bien si tu fais un<br />
retour en arrière tous les commentaires laissés par mes visiteurs sont présents et mes réponses. La transfert d'OB sur Ekla est simple, mais il faut bien cocher devant, les articles mais aussi<br />
les commentaires, ensuite ça se fait tout seul. Moi j'avais environ 1900 articles à copier , cela a été assez rapide env 1h à 1h1/2 je ne sais plus. Par contre je suis fidèle à Overblog. Je suis<br />
sur eklablog simplement pour ne pas perdre mes articles de plus de 4 années. Ca me sert de garage, de réserve, d'hébergement comme tu veux. Mais mon blog , le vrai c'est celui, d'Over-blog. Comme<br />
j'ai peur d'une entourloupe de la part d'OB, j'ai pris les devant. Voilà, mais ne craint rien , c'est très facile à faire. Après il faut passer du temps pour la présentation, mais ça vient<br />
bien. Tu sais je ne suis pas experte, je démarre et je découvre plein de possibilités. Mais quel travail de gérer tous ça. C'est pour ç que je suis Fidèle à Ob ensuite je fais des mises à jour!<br />
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Quand on veut faire aboutir un projet, il faut prendre des risques. Et puis avec la terre ce n'est pas comme avec l'aquarelle, il y a toujours moyen de réparer, tant que la terre n'est pas trop<br />
sèche et surtout qu'elle n'est pas cuite. <br />
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