Mardi - Fernando Botero

On aime ou on n'aime pas Botero. J'avoue que j'ai un peu de mal avec ses personnages bouffis et assez inexpressifs, mais il y a quelque chose d'attirant quand même dans ces œuvres, qui fait qu'on n'est pas indifférent.

Botero écrit :" Je n'ai jamais travaillé avec des modèles. Un modèle pour moi constituerait une limitation à ma liberté de dessiner ou de peindre. Je n'ai jamais posé trois objets sur une table pour faire une nature morte. Je ne me suis jamais placé, non plus, dans un endroit particulier pour reproduire un paysage. En réalité, je n'ai besoin de rien devant moi. Mes choix de personnages sont arbitraires et tous sont le fruit de mon imagination." (2007)

Source : Spectatif

Une leçon de liberté ! 

Il ajoute :" Gros, mes personnages ? Non, ils ont du volume, c'est magique, c'est sensuel. Et c'est ça qui me passionne : retrouver le volume que la peinture contemporaine a complètement oublié. (2010)

Source : Spectatif