Par AmandeDouce
La peinture montre Jésus crucifié, pris en perspective plongeante et vu d'au-dessus de la tête. Cette dernière regarde vers le bas et est le point central de l’œuvre. La partie inférieure du tableau représente un paysage impassible, formé par la baie de Portlligat. Entre le Crucifié et la baie s’intercalent des nuages aux tons mystiques et mystérieux, illuminés par la clarté qui émane du corps de Jésus. Le puissant clair-obscur qui sert à rehausser la figure de Jésus provoque un effet dramatique.
Le Christ est représenté de façon humaine et simple. Il a les cheveux courts – au contraire des représentations classiques – et est dans une position relaxée. L'écriteau de la partie supérieure de la croix est une feuille de papier doublée aux initiales INRI. À la différence des représentations classiques, le Christ n'est pas blessé, n'est pas cloué sur la croix, n'a pas d'entaille, très peu de sang et ne possède aucun des attributs classiques de la crucifixion – clous, couronne d'épines, etc. Il semble flotter accolé à la croix. Dalí se justifia en expliquant qu'au cours d'un rêve il changea son projet initial de mettre des fleurs, œillets et jasmins, dans les blessures du Christ « peut-être à cause d'un proverbe espagnol qui dit A mal Cristo, demasiada sangre [ » Certains commentateurs affirment qu'il s'agit de l’œuvre la plus humaine et humble sur le thème de la Crucifixion.
Dali utilisa un cascadeur d'Hollywood, Russel Sanders, comme modèle pour peindre le Christ.
La première fois que j'ai vu une photo de ce tableau, j'avais 15 ans. Il fait partie de ceux qui m'ont donné envie de peindre.
Même si Dali n'est pas du tout mon peintre préféré, il avait quand même un sacré talent de peintre...
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