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Louis XIII a 9 ans quand il devient roi, mais ce n'est qu'à l'âge de seize ans qu'il prend véritablement le pouvoir. Il prend comme 1er ministre le duc de Luynes son favori, mais c'est en 1624 qu'il nomme le Cardinal de Richelieu à ce poste.
1630 - Louis XIII en majesté par Philippe de Champaigne
Louis XIII est ici somptueusement vêtu, portant l'hermine royale.
La même année Antoine Van Dick peint le portrait de Marguerite, princesse de Lorraine et seconde épouse de "Monsieur", Gaston de France frère de Louis XIII.
La mode de la fraise a disparu, remplacée par un grand col de dentelle dont le dos est relevé pour servir d'écran à la tête de la princesse.
1630 - Portrait de Marguerite de Lorraine par Antoine Van Dyck
La mode masculine devient plus stricte, même en Angleterre.
1649 - Charles Ier, roi d'Angleterre (1625-1649) par Daniel Mytens.
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Deux poses de de dix minutes chacune.
Encre sépia et aquarelle sur papier aquarelle
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Pour "Le week-end, un thème, un tableau" qui poursuit le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou, le thème, ce samedi, c'est : "Un peu de love et de tendresse"
J'ai choisi ce tableau de Egon Schiele intitulé "L'étreinte". Il décrit un couple enlacé dont l'homme semble murmurer des mots d'amour à l'oreille de sa compagne. Le désordre du lit témoigne de leurs ébats et forme un écrin aux deux corps enlacés, mais la tendresse est là.
Il s'agit d'un autoportrait de Egon Schiele et de son épouse Edith. Ce tableau serait un hommage au tableau de Gustav Klimt "Le baiser" qui l'avait impressionné.
Egon Schiele - "L'étreinte" - (1917)
Je vous propose aussi un autre tendre duo, celui-ci peint par Toulouse-Lautrec en 1892. Il s'agit de deux femmes, probablement des prostituées d'une maison close que l'artiste fréquentait. Elles aussi sont enlacées et elles s'embrassent tendrement.
Henri de Toulouse-Lautrec - "Dans le lit, le baiser" - (1892)
Et l'amour et la tendresse, ça donne envie de chanter !
Et en plus moderne...
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La Renaissance est une époque particulière au niveau des arts et des mentalités, elle s'étale approximativement du XVème siècle au début du XVIIème.
Au cours de cette période les femmes portaient une longue robe à manches portée sur un jupon ou une blouse portée à même la peau. La taille haute qui existait au Moyen-Age a varié selon les régions d'Europe.
Sandro Botticelli - "La naissance de Venus" - vers 1484-1485
Leonardo da Vinci - "Mona Lisa" - (1503)
La tentation de Saint Antoine (1520)
Salomon Mesdach - "Portrait de Anna Bourdaen Courten" - (1619)
La fraise apparaît dès la deuxième partie du XVème siècle jusqu'au début du XVIIème.
Sous le règne de Louis XIII de (1610 à 1643), l'Edit "somptuaire" bannit les extravagances et établit une mode austère, les étoffes sont unies, les manches et les cols sans dentelle. Son but était d'éviter les importations de dentelles et autres frivolités et que cette production en vienne à se faire en France. Ce qui permit le développement de cette industrie dans le pays.
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Deux poses de dix minutes chacune.
Encre noire aquarellable et aquarelle sur papier aquarelle
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Pour "Le week-end, un thème, un tableau" qui poursuit le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou, le thème, ce samedi, c'est : "L'automne de la vie".
J'ai choisi ce portrait d'une femme âgée de Alfred Agache.
J'ai été frappée par la modernité de ce tableau pour lequel la femme pose dans sa tenue de tous les jours, mais dont on lui a fait dégager ses épaules.
Il ne s'agit pas là de mettre le modèle en valeur, mais d'exposer le haut d'un corps pas si vieilli que ça, contrairement au visage marqué par l'amertume d'une vie difficile. Les mains, les poignets, les bras, sont vieillis aussi, les veines saillantes. Il y a un côté expressionniste dans ce portrait peint fin 19ème ou début 20ème.
Alfred Agache - "Portrait de femme âgée" (Etude)
Alfred-Pierre-Joseph Agache (1843 - 1915) était un peintre français, fils d'un industriel Lillois.
Il devait logiquement poursuivre une carrière dans l'entreprise familiale, mais il était plus intéressé par les arts, et après un grand voyage en Egypte, en Inde et au Japon entrepris de 1872 à 1874, il choisit d'entrer à l'Ecole Académique de Lille pour apprendre la peinture.
Il expose plusieurs fois au Salon de Paris. Il se spécialise dans les portraits et des peintures allégoriques de grandes dimensions. Il est ami avec Whistler. Il expose aussi en 1893 à l'exposition Universelle de Chicago.
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Deux poses de dix minutes chacune.
Encre sépia aquarellable et aquarelle sur papier aquarelle
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