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Cet article a été construit pour la communauté "Le tableau du samedi" de l'ami Jean-Marie .
Les portraits du Fayoum sont les seuls spécimens de peinture de chevalet que l'Antiquité nous a légués. Ce sont les portraits les plus anciens jamais découverts.
Ces portraits représentent l'ultime évolution des sarcophages et masques funéraires, avec une influence évidente de l'art romain. La grande expressivité de ces portraits annonce sans doute l'art copte et n'est pas sans parenté avec ce que sera l'icône byzantine.
Les portraits du Fayoum étaient peints du vivant du modèle. Ils étaient réalisés généralement à l'encaustique, ou moins souvent à tempera sur une planchette de bois. Le peintre en plus de l'or, n'utilisait que quatre couleurs : le noir, le rouge et deux ocres, la peinture naturelle était mélangée à chaud à de la cire d'abeille, avec de l'huile de lin ou de l'œuf. Le mélange ainsi obtenu était appliqué à de la toile de lin ou du bois. Les larges surfaces (fond et vêtements) étaient traitées à la brosse, et le visage était achevé à la spatule.
A la mort de la personne, le portrait était placé en correspondance avec la tête du mort, glissé dans l'appareil de bandelettes ou plus rarement posé à côté de la momie.
Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Portraits_du_Fayoum
http://portraits.fayoum.free.fr/fayoum/fayoum1c.php
Ces portraits m'ont toujours paru très émouvants. Ces regards qui nous fixent paisiblement à travers les siècles écoulés sont surprenants, vous ne trouvez pas ?
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La première étape était ici :
http://amandedouce.eklablog.com/une-seance-de-pastels-secs-missia-1-a106133524
La deuxième étape ici :
http://amandedouce.eklablog.com/une-seance-de-pastels-secs-missia-2-a106199286
Voici donc la troisième étape, la séance de pose, de 2 h 30 environ, est terminée. J'ai "pris des notes" pour les ombres et les lumières sur le corps, mais il reste encore beaucoup de travail...que je ferai chez moi !
Donc, affaire à suivre...
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Voici le deuxième tableau de la trilogie des joueurs de cartes. Le premier est visible ici : http://amandedouce.eklablog.com/les-joueurs-de-bridge-a105596212
Toujours assez caricaturaux, ces personnages !
Huile sur toile 73 x 60
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Cet article a été construit pour la communauté "Le tableau du samedi" de l'ami Jean-Marie .
Martin Vivès est un peintre roussillonais né le 25 mai 1905 à Prades et mort le 25 décembre 1991 à Saint-Cyprien (Pyrénées Orientales).
"Cézanne est mon maître, j'ai ignoré pendant longtemps que je cherchais ce qu'il a trouvé"
Le mas
Sa propre peinture est marquée par une touche en aplats vifs, colorés, denses. Il a régulièrement rencontré Raoul Dufy et a été l'une des rares personnalités à assister à l'enterrement d' Aristide Maillol.
Perpignan, le tram
Peintre sans concession, il est resté hors des modes, il a refusé de se plier au goût du marché parisien et donc de « faire carrière à Paris » mais sa peinture connaît rapidement un fort succès.
L'écurie
Profondément attaché à la terre catalane, il en a peint les paysages, les scènes de la vie quotidienne, les traditions. L'œuvre de Martin Vivès est marquée par une double identité : « J'aime, j'ai aimé et j'aimerai toujours quelques très grands peintres, je ne les ai jamais copiés et personne ne me copiera jamais parce que quoique français je n'ai à aucun moment renié mon esprit foncièrement catalan. »
La lecture
Cependant loin d'être un peintre régionaliste Martin Vivès a toujours souligné la dimension universelle de la peinture : « Je ne me soucie pas du ton local, seule compte pour moi la valeur picturale. »
Le tailleur de vigne
Il devint le conservateur du Musée des Beaux-Arts de Perpignan de 1944 à 1968.
Lola
Cueillette
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