•  

    Une petite statue créée devant modèle au cours d'un stage d'un week-end.

    Ensuite, dans mon atelier, j'ai finalisé la statue de terre rose, et un engobe bleu a figuré le caraco. Le modèle n'en portait pas mais j'ai trouvé que le contraste entre le bleu clair et la terre rose serait plus féminin.

     

    Jeudi - Un coup d'œil dans le rétro : Statue assise

     

    Jeudi - Un coup d'œil dans le rétro : Statue assise 

     

    J'ai fait cuire cette statuette dans mon four et tout s'est bien passé.  


    votre commentaire
  •  

    Cette statue a été faite au départ en argile devant un modèle vivant à l'atelier d'art, c'était un processus d'apprentissage.

    A partir de ce travail en argile crue et encore humide, j'ai appris à faire un moule en plâtre. Et ce moule en plâtre a servi de matrice pour une statue définitive en résine synthétique qu'il a fallu longuement poncer pour évoquer (de loin) une statue de marbre. Ce processus a été suivi pendant un stage qui a duré une semaine.

    Par la suite, j'ai utilisé le moule de plâtre que j'avais réussi à récupérer pour faire deux statues de terre cuite dans mon propre atelier, voici la deuxième.

     

    Jeudi - Un coup d'œil dans le rétro :

    Posée par terre sur le carrelage de mon atelier

     

     Pour constituer cette pièce, j'ai utilisé des terres de couleurs différentes : terre rouge, terre rose, terre blanche et un peu de terre noire.

    C'est une statue "puzzle". Comme mon four n'était pas assez grand pour cuire la statue entière, je l'ai découpée en morceaux, et quand les morceaux ont été secs je les ai fait cuire dans le four et j'ai assemblé le puzzle.

    Chaque morceau a été travaillé par des impressions, des perçages permettant des laçages avec du raphia, j'y ai même "cousu" des perles de bois.

     

    Jeudi - Un coup d'œil dans le rétro :

    En exposition

     

    Mais j'ai eu tort de faire une statue couchée, elle prend ainsi plus de place et est plus difficile à "caser" dans un intérieur. Eventuellement on pourrait percer un trou dans le dos pour la suspendre à un crochet solide...mais pour le moment elle est couchée dans mon jardin.


    4 commentaires
  •  

    Pendant quelques années une commune de mon département où on avait découvert une grotte préhistorique organisait un concours de modelage.

    On remettait à chaque candidat un pain de terre, un thème était imposé, et chacun devait créer une œuvre, sur place, dans la journée.

    Le soir un jury distribuait les prix. J'ai participé trois fois à ce concours et je n'ai jamais gagné mais je me suis bien amusée. 

    Cette année-là le thème était : "L'homme debout", je l'ai détourné en modelant un homme surgissant de la boue. 

     

    Jeudi - Un coup d'œil dans le rétro : L'homme de boue

    "L'homme de boue"

    Ensuite chacun récupérait sa statue, ce qui m'a permis de la faire cuire dans mon four à céramique et de lui donner de la durabilité. 

    J'ai toujours cette statue, elle se trouve maintenant dans mon jardin, elle ne fait pas peur aux oiseaux.


    votre commentaire
  • Cette statue a déjà été présentée en juillet 2012.

    Du temps où je modelais l'argile, j'ai fait cette statue.

    Le modèle a posé deux fois deux heures pour l'ébauche et j'ai terminé à la maison tranquillement. Au début elle était toute en terre rose, mais quand elle a commencé à sécher et que la terre est devenue plus ferme, je lui ai peint un caraco avec un engobe bleu. C'était plus fun !

     

    Jeudi - Un coup d'oeil dans le rétro : Statue "Le caraco bleu"

    Puis je l'ai fait cuire dans mon four à céramique. Je l'ai exposée plusieurs fois, elle est actuellement dans mon petit coin atelier où elle me tient compagnie quand j'y travaille.

    Jeudi - Un coup d'oeil dans le rétro : Statue "Le caraco bleu"

    Terre cuite et engobe - Hauteur 32 cm.


    10 commentaires
  • Cette oeuvre a déjà été publiée le 14 janvier 2013.

    Me voici renvoyée aux années 90, lorsque j'ai commencé à m'intéresser à la céramique. Parallèlement aux cours des Beaux-Arts j'ai appris l'art des émaux, des engobes et des cuissons avec un céramiste réputé dans le département.

    Après un an de cours, ayant acheté un four à céramique, j'ai commencé à créer des panneaux de céramique que j'élaborais comme un puzzle, une mosaïque, à partir des dessins que je faisais à l'école des Beaux-Arts devant modèle vivant.

    Pour cette odalisque traitée dans des couleurs vives, j'ai travaillé le corps avec de la terre noire que je me suis bornée à protéger avec une couverte émaillée transparente. Les drapés ont été faits en terre blanche, recouverte d'émaux rouge, orange, un peu de violet et de jaune. Le fond, modelé lui aussi en terre blanche a été décoré au pinceau avec des engobes bleu turquoise.

     

    Jeudi - Un coup d'oeil dans le rétro : L'odalisque

    Panneau de céramique collée sur bois 40 x 50

     

    J'aimais beaucoup créer avec ce matériau infiniment plastique, la terre, et ces émaux brillants ou mats.

    Cette période "céramique" a duré quelques années et m'a laissé beaucoup de bons souvenirs.


    4 commentaires
  • J'ai beaucoup travaillé la terre dans les premières années de ma pratique artistique. 

    J'avais fait un stage de moulage dans l'atelier d'art.

    Le processus commençait par le modelage d'un buste de terre, et un moule de plâtre était réalisé en prenant l'empreinte de cette pièce de terre avant qu'elle ne sèche.

    A l'aide de ce moule on réalisait ensuite un buste en résine, imitant le marbre blanc.

     

    Buste de résine "marbre blanc"

    J'avais réussi à ne pas casser ce moule, et je m'en suis servie  pour créer de toute pièce un nouveau buste de terre, mais que j'ai traité comme une sorte de puzzle, en créant des morceaux dans des terres de couleurs différentes (terre rouge, terre rose, terre blanche, terre noire). Et une fois les pièces cuites, j'ai reconstitué le buste en reliant les morceaux entre eux.

    Sur chaque pièce j'avais posé des impressions, des engobes et autres décors dont j'avais appris les techniques au cours de mes différents stages.

    Une des pièces était volontairement trop petite, afin de ménager une sorte de trouée dans la statue.

    Certaines pièces étaient assemblées par des "coutures" de fils de cuivre.

    L'ensemble était assez surprenant, mais il a beaucoup plu.

     

    Buste vu de 3/4 face

     

    Buste vu de 3/4 dos

    Je l'avais soigneusement ciré pour faire ressortir les engobes et les différentes nuances de terre.


    8 commentaires
  •  

    La photo de cette statue a déjà été publiée le 09 juin 2012.

    Cette statue a été modelée à l'occasion d'un concours lors de "Journées de la céramique". Le thème était "La première femme". Elle mesure environ 50 cm de hauteur. Elle est en terre cuite patinée avec de l'acrylique et de la dorure.

     

    Dimanche - Un coup d'oeil dans le rétro : R'Ève d'Afrique


    10 commentaires
  •  

     

    Pour l'assemblage des morceaux de la statue, il faut tâtonner, faire des essais avant de procéder au collage qui sera définitif : pas le droit à l’erreur !

     

    Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, j'ai aussi prévu des assemblages par laçages avec des brins de raphia naturel. Il faut donc y penser avant tout collage qui les rendraient ensuite impossibles, la statue une fois terminée, car il n'y aura aucune ouverture permettant de passer la main à l'intérieur de celle-ci.

     

     

    Ce laçage sur la hanche a été au départ mal calculé, on voit ici, à gauche, que les courbes ne s'ajustent pas. J'ai dû le reprendre à un stade plus avancé du montage, et cela n'a pas été facile...

     

     

    Contrairement aux apparences, celui-ci est correctement placé.

     

     

    Celui-ci s'agrémente de perles de buis. J'aime beaucoup. 

     

    Une fois tous les laçages en place, j'ai commencé l'assemblage général. Mais j'ai commis une erreur de départ en commençant par la base de la statue, c'est-à-dire le dos, puisque c'est un buste couché.

     

     

     

    Car très vite je me suis rendu compte de ce que je devrais tricher, que tout ne s'ajustait pas parfaitement, qu'il allait falloir décaler, parfois poncer un peu, parfois admettre un dénivelé entre deux pièces, et que tout cela n'aurait aucune importance si c'était dessous, et non dessus. Il fallait donc assembler de façon satisfaisante la partie supérieure, fut-ce au détriment les pièces du dos avec lesquelles je me débrouillerais toujours...

     

    Conclusion, j'ai défait les collages du dessous, et comme j'utilise une colle très solide, ça n'a pas été de la tarte, lol !

     

     

    Les morceaux assemblés doivent être calés pendant le séchage de la colle.

     

     

    Et enfin l’assemblage est fini !

       

    Reste à finir de combler les interstices entre les pièces, ils sont dus au jeu des rétractions, aux difficultés d’assemblage qui obligent à « tricher » pour obtenir des formes harmonieuses.

     

    Pour cela je comble les espaces entre les tessons avec de petits morceaux de terre cuite pris dans la colle (j'ai fait cuire en prévision, en même temps que mes pièces, les rognures de terre tombées pendant le modelage). Je masque la colle des interstices avec de la chamotte ou du sable coloré.

     

     

    Et pour terminer, une cire incolore va relever les coloris de la terre et des engobes et parfaire la finition.

     

     

    Et c'est la fin de l'aventure...

    J'espère qu'elle vous a plu !

      

     

     

     





    24 commentaires
  •  

    Ma statue s’est donc trouvée débitée en deux douzaines de morceaux que j’ai laissés sécher plusieurs semaines.   

     

    Dès qu’ils ont été suffisamment secs, je les ai travaillés un par un, polissant certaines surfaces, ponçant les engobes déposées sur les impressions pour faire apparaître des lacis colorés en forme de dentelles. J'ai aussi brossé les surplus des sables colorés.

     

     

    Et puis, quand tous les tessons ont été fin prêts, le cœur battant, j’ai tenté la reconstitution de la statue avec les morceaux encore crus, « pour voir »…

    Et j’étais très contente, parce que tout semblait idéal, prêt à s'ajuster sans problème. Ah bien ouiche ! Vous verrez que...ce ne fut pas si simple...

     

     

     

     

     

    J’ai encore laissé sécher plusieurs semaines, et j’ai ensuite procédé à la cuisson des tessons. Aucun problème n’est intervenu au cours de cette importante étape. C’est sans grand danger de cuire des tessons, ça l’est beaucoup moins que de cuire une statue entière lorsqu’elle est de taille assez importante.

      

     

    J'ai constaté que, comme pour ma première statue, la cuisson des terres de couleurs différentes intimement associées s'était déroulée sans aucun problème, malgré la différence de texture de celles-ci, certaines étant chamottées (la rouge, la noire), d'autres pas (la blanche et la rose). Aucune fissure, aucune micro-explosion, pas le moindre éclat. Nickel !

     

    Ensuite est venu le moment d’assembler les morceaux du puzzle !

    Opération délicate, car à la cuisson les morceaux se déforment. Les parties courbes accentuent la courbure. Les tessons n’ont pas tous la même rétraction, puisqu’ils sont tous différents et que beaucoup sont composites, avec des terres d’indices de rétraction différents. Et j'ai dû me rendre à l'évidence : il allait falloir jouer serré !

     

    A suivre…

     








    9 commentaires
  •  

     

    Après ces incrustations "chirurgicales", j’ai pris grand plaisir à tendre les volumes, à affiner amoureusement les courbes de mon buste.
     
    Puis, j’ai pratiqué des impressions avec des dentelles diverses, des tissus grossiers.  
    J’ai tracé dessus des « chemins de sable » de couleurs différentes que j’incrustais délicatement dans la terre en la martelant doucement avec un outil de bois, ignorant totalement ce que ça donnerait à la cuisson, car je ne l’avais encore jamais fait.
     
    Pour terminer, j’ai peint avec des engobes colorées turquoise et rouille d’autres « chemins ».
     
     
     
     
    J’avais dans la tête les merveilleuses photos de Hans Silvester consacrées à la tribu des Omos :
     


      Et sans du tout les copier, j’étais imprégnée de cet esprit de beauté de la nature. 

    Mais quelque chose me chiffonnait encore : c’était cet aspect « moignon » donné par la coupe brutale des membres et du cou, comme tranchés à la hache. Alors, j’ai eu l’idée de rajouter quelques boulettes irrégulières qui donnaient une impression d’effritement, comme si la terre se délitait aux extrémités. J’y ai fait couler des engobes turquoise qui augmentaient le brouillage des formes. 
     
    Et lorsque toutes ces opérations décoratives ont été terminées, après quelques jours d’attente sans protection, pour que la terre se raffermisse bien mais sans être dure, est venu le moment décisif du découpage de la statue en morceaux. C’était angoissant, mais j’étais aussi très excitée par l’importance de cette phase apparemment destructrice, mais soigneusement préparée par le traçage des lignes de découpe sur le corps de ma statue.
     
     
     Ce découpage était rendu obligatoire, je vous le rappelle, par la taille insuffisante de mon four à céramique pour cuire une grosse pièce, mais aussi pour l'effet recherché, dans l'optique de créer une "statue puzzle".
     
     
    Et après une longue séance de travail, ma statue a été entièrement découpée en une grosse vingtaine de morceaux, dont on voit ci-dessous une petite moitié.
     

    A suivre...





    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique