• Mardi - La séduction dans l'art (2)

     

     

    Mardi - La séduction dans l'art (2)

     Pietro Antonio Rotari (1707 - 1762)

    "Jeune fille au masque noir"

    Pietro Rotari est né à Vérone. Il exerce son art dans différentes villes d'Europe. Il se spécialise dans la peinture de bustes de femmes, très à la mode. Dans ces tableaux, les jeunes femmes ont souvent cet air malicieux de séductrice.

     

    Mardi - La séduction dans l'art (2)

     

    Jean-Honoré Fragonard (1732 - 1806)

    "Le verrou"

    Jean-Honoré Fragonard , peintre d'histoire, de scènes de genre et de paysage, il se spécialise assez rapidement dans le genre libertin. Ce célèbre tableau, "Le verrou", est assez ambigu d'ailleurs, évoquant une scène où la jeune femme tente de repousser son séducteur, lequel s'empresse de verrouiller la porte afin de poursuivre son projet...

     

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    Jean Baptiste Leprince (1734 - 1781)

    "L'amour à l'espagnole"

    Jean-Baptiste Le Prince , peintre "rococo" et graveur était élève de François Boucher. Il invente un nouveau type de scènes de genre et la technique de l'aquatinte.

    Ce tableau montre une scène de sérénade. La jeune femme semble très sensible à cette musique langoureuse. Son prétendant, à mon avis, ne va pas tarder à enjamber cette fenêtre. Il semble qu'il devrait être bien accueilli.

     

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    Louis Trinquesse (1746 - 1800)

    "L'offrande à Vénus"

    Louis-Roland Trinquesse est un peintre français à l'œuvre abondant, fait de portraits de la bourgeoisie et de scènes galantes qu'on a parfois attribuées à Fragonard.

    Scène classique où l'homme se penche sur la jeune femme qui esquisse un recul de coquetterie, mais dont les yeux expriment l'intérêt qu'elle porte aux propos et aux tentatives de rapprochement qu'il exerce.

    A suivre...

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  • Commentaires

    1
    Mamazerty
    Mardi 7 Décembre 2021 à 20:02
    J'ai beaucoup aimé Fragonard, Nattier, Watteau, Boucher. J'aime moins( même si je suis en train de nettoyer une grande tapisserie style Watteau pour ma chambre mais c'est un cadeau). Pire,dans ce Fragonard,je me dis que la scène est soit l'amorce d'un moment libertin et dans ce cas-là youpi,soit la préparation d'un viol,et je ne vois pas d'indice indiquant l'une ou l'autre situation...du coup ça me met mal à l'aise. Dans " l'amour à l'espagnole" j'aime beaucoup cette lumière sur la femme en pâmoison,la beauté de ses atours et celle du bouquet.
      • Mercredi 8 Décembre 2021 à 16:19

        "Le verrou" m'a toujours procuré l'impression que tu décris. Libertinage ou agression, ce n'est pas clair !

        C'est vrai que la lumière est belle sur cette jeune femme "en pâmoison" yes

    2
    Mardi 7 Décembre 2021 à 23:07

    C'est le printemps chez Amande ! On entend presque pépier les p'tits oiseaux !!! smile

    J'ai probablement tort : la séduction n'a pas de saison... 

    Les quatre tableaux que tu as choisis ont tous du charme mais j'opte pour le regard plein de sous-entendus de la jeune fille au masque noir ! wink2 

    3
    Jeudi 9 Décembre 2021 à 08:18

    Un sujet sans trop d’ambiguïté naguère, aujourd'hui plus sensible. L'art de la séduction pour des femmes enfermées dans des carcans passait en effet souvent par le regard et le premier tableau est explicite. En ce qui concerne le verrou, en effet impossible de ne pas voir de  la violence dans cette composition. Si l'on ajoute la suggestion apportée par les draperies du lit, difficile de parler de simple libertinage en effet. Je pense que Fragonard dénonce plus qu'il n'encourage, tout comme Choderlos de Laclos chez qui les séducteurs sont pris à leur propre piège. Comme toi, je trouve que l'Espagnol sait beaucoup mieux y faire en matière de séduction.

      • Jeudi 9 Décembre 2021 à 16:06

        Pour Choderlos de Laclos je suis d'accord, il dénonce véritablement la perversité de personnes désœuvrées et cyniques. Pour Fragonard, je me demande si tu n'es pas trop indulgente, par contre. Rien ne laisse entendre que le séducteur louche risque une conséquence punitive pour son acte. Mais après tout je suis peut-être médisante, la demoiselle est possiblement une victime consentante...

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