• Samedi - Le tableau du samedi : Judith Leyster, femme peintre

     

     Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou, sur le thème de la femme peintre et/ou modèle, j'ai choisi de vous parler de Judith Leyster, peintre hollandaise (1609 - 1660).

    Je vous la présente ci-dessous :

     

    Samedi - Le tableau du samedi : Judith Leyster, femme peintre

    Judith Leyster - Auto-portrait

     

    Huitième enfant d'un brasseur de Haarlem, Judith Leyster avait un atelier de peinture prospère. Elle a innové dans le domaine des scènes domestiques avec des femmes dans leur intérieur, thème qui n'est devenu populaire en Hollande que vers 1650.

    Ses oeuvres sont dans le droit fil des peintures de son époque (Hals, Bruggen, Van Honthorst). Une peinture joyeuse qui était destinée à orner les salons de la bourgeoisie hollandaise de l'époque.

     

    Samedi - Le tableau du samedi : Judith Leyster, femme peintre

    Judith Leyster - La proposition

     

    Elle peint jusqu'en 1636, car elle épouse le peintre Jan Miense Molenaer et ferme son atelier pour s'occuper de sa famille.

    Tombée dans l'oubli, ses œuvres étant pour la plupart attribuées à Hals, c'est le Musée du Louvre qui découvre en 1893 le monogramme de Leyster sous la signature de Hals, ce qui donna lieu à un scandale et un procès retentissant intenté par le dernier acheteur de ce tableau au marchand d'art qui le lui avait présenté comme un tableau de Hals. 

     

     

    Samedi - Le tableau du samedi : Judith Leyster, femme peintre

    Judith Leyster - Enfant avec chat et morceau de pain

     

    A la suite de cela, les chercheurs ont attribué à Judith Leyster une vingtaine de tableaux jusqu'alors considérés comme étant de Frans Hals. Ce qui montre que la peinture féminine était considérée par les marchands d'art comme inférieure à celle des hommes...

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  • Commentaires

    1
    Mamazerty
    Samedi 8 Février 2020 à 12:55
    En effet je me suis dit que ça ressemble à Hals( à ce que je connais de lui)...ces talents féminins qu'on ne saurait voir...
      • Samedi 8 Février 2020 à 13:13

        Ils se ressemblent tous plus ou moins, il peignaient dans l'air du temps !

        Tant d'artistes oubliées.

        Je voyais hier sur FR3 que le Musée Soulages présentait une exposition temporaire des artistes femmes des années cinquante. Plein de femmes oubliées. 

    2
    Dimanche 9 Février 2020 à 09:04

    Je l'avais repérée aussi. J'aime beaucoup la gaité de ses peintures. Enfin les femmes sont reconnues elles aussi pour leur talent, mais on est encore loin d'une vraie reconnaissance avec leurs noms dans les recueils d'histoire de l'art. La falsification et l'escroquerie en changeant sa signature pour celle de Hals - qui fait vendre - en est bien la preuve.

    3
    Dimanche 9 Février 2020 à 17:18

     beau tableau  , 

    un bel auto portrait  de cette peintre 

     et  les tableaux  netteté , et détails trés recherchés  , luminosité aussi malgré le théme à la lueur d'une  chandelle 

     

     l 'enfant  est bien  riant j aime bien 

     merci   je découvrais   c'est trés intéressant 

     

     bonne fin de journée 

     kénavo FARDOISE 

      • Dimanche 9 Février 2020 à 17:25

        Moi c'est Amande he Fardoise c'est la patronne wink2

        Merci Monika pour ton commentaire tellement gentil.

    4
    Dimanche 9 Février 2020 à 17:21

    J'aime beaucoup ! Surtout le tableau de cet enfant avec un chat dans les bras.

    Bises

      • Dimanche 9 Février 2020 à 17:27

        Je m'en doute, dès qu'il y a un chat, tu es touchée, c'est très mignon. 

    5
    lucie
    Dimanche 9 Février 2020 à 17:43

    Rare femme peintre de l'âge d'or hollandais, Judith Leyster apparaît comme le pendant féminin de Frans Hals (1580-1666), tant la fréquentation de l’œuvre de ce dernier se lit dans la manière joviale et enlevée de celle qui fut peut-être son élève. Elle entretenait de fait des liens étroits avec la famille du maître, de trente ans son aînée, comme en témoigne sa présence en 1631 au baptême de l'un des enfants de celui-ci. Elle est de fait l'un de ses plus proches suiveurs par son style, quoi qu’également influencée par son frère, Dirk Hals (1591-1656). Reprenant la thématique des buveurs et des musiciens, ses figures de tavernes portent la même spontanéité que celles du maître, associée à un traitement contrasté de la lumière hérité des Caravagesques d'Utrecht.

    Quelle idée de se marier ??? et d'abandonner la peinture (rire).

    Merci Amande.

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