-
Mardi - Mon artiste de la semaine : Frédéric Bazille
Jean Frédéric Bazille (1841 - 1870)est né dans une famille de notables de Montpellier. Son père était sénateur et sa mère possédait une grande propriété agricole.
Frédéric entreprend des études de médecine pour faire plaisir à ses parents, mais il les abandonnera assez vite au profit de l'art qui est sa véritable vocation. Il suit les cours du Musée Fabre de Montpellier où il apprend la peinture en copiant les maîtres anciens.
En 1862 il a 21 ans, part s'installer à Paris et s'inscrit à l'atelier du peintre Charles Gleyre. Dans cet atelier il se lie d'amitié avec d'autres peintres tels que Monet, Renoir, Degas, Sisley, Manet, Monet, Morisot, Cézanne, Pissarro : toute la fine fleur du mouvement impressionniste en devenir, et il fréquente aussi Zola et Verlaine.
"La robe rose" - 1864
Soutenu par sa famille fortunée il loue son premier atelier en 1864, puis divers autres en co-location avec Renoir et Monet.
"L'ambulance improvisée" (Monet blessé) - 1865
En 1866 il présente deux toiles au Salon de 1866 où seule la nature morte ("Poissons") est acceptée.
Il passe ses étés à Montpellier avec sa famille dans le Domaine de Méric qui sert de décor à quelques-unes de ses toiles :" La robe rose" (voir plus haut), "Réunion de famille" (ci-dessous), "Vue de village" (voir plus bas).
"Réunion de famille" - 1867
Portrait de Bazille peignant la "Nature morte au héron" par Renoir - 1867
"Nature morte au héron" - 1867
Portrait de Renoir par Bazille - 1867
"Portrait de Verlaine en troubadour" - 1868
"Vue de village" - 1868
"Fleurs et grand vase" - 1868
"La toilette" - 1870
Henri-Fantin-Latour le représente debout de profil, à droite du tableau "Un atelier aux Batignolles" (1870). On y voit que Frédéric Bazille était très grand : 1,88 m.
"Femme et fleurs" - 1870
La guerre de 1870 survient et il s'engage en août, malgré sa famille, au 3ème régiment de zouaves. Il est tué à Beaune-la-Rolande le 28 novembre 1870 en voulant protéger des femmes et des enfants, il a 29 ans.
Ce n'est qu'en 1900 que le critique et historien Roger Marx redécouvrira les tableaux de Frédéric Bazille et le fera connaître.
Cet artiste est mort très jeune et au vu de la qualité de sa peinture on se demande quels merveilleux tableaux il aurait pu peindre encore, et comment il aurait évolué au cours du temps. Mystère...
Sources : Wikipédia & Larousse.
« Samedi - Le tableau du samedi : Frédéric BazilleSamedi - Le tableau du samedi de l'été : Helen Mc Nicoll »
Tags : vie d'artiste
-
Commentaires
Ah oui, de superbes tableaux vraiment ! Quel gâchis qu'il soit parti si jeune...
J'aime beaucoup le portrait de Verlaine en troubadour. Et tous les autres aussi, en fait !
-
Vendredi 12 Août 2022 à 18:56
-
Ajouter un commentaire
Bonjour
j 'aime bien ses tableaux
j avait ( appercu ce peintre lors de mes recherches sur des thémes )
merci pour les photos
bonne journée Amande
bises
Merci d'être passée, Monica