J'avais publié, en zoom, juste l'étude du visage de cet homme  : ICI

J'ai terminé ce nu de profil chez moi.

Pastels secs sur Pastelmat 50 x 70

Je l'avais exposé au mois de mars.

Etrange modèle. Une blonde un peu vulgaire. Elle n'est venue qu'une fois, on ne l'a jamais revue.

Ce tableau, "tout le monde" le trouvait moche . Mais à moi, il me plaisait...Je ne sais pas du tout pourquoi !

Je l'ai effacé, mais j'ai gardé sa photo dans mes archives...

Et vous, qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à me répondre franchement, surtout, ça m'intéresse !

Huile sur toile 65 x 54

Je m'étais amusée à isoler le drapé du modèle, ICI .

Voici le tableau au complet...le drapé, et Olga, très en forme

Huile sur toile 50 x 70

Ce tableau était le troisième volet d'une trilogie peinte à partir d'un fond vert, au lieu de mon fond noir habituel. Les deux autres sont ceux-ci, déjà publiés :

Le nu de dos a été fait devant modèle vivant, mais le nu du fond a été réalisé à partir d'un simple croquis du modèle roux aux cheveux longs, parce que j'avais un grand espace vide à droite, et que je ne suis pas très amateur de la création d'un décor. Je préfère multiplier les personnages...

Huile sur toile 61 x 50

La pulpeuse jeune femme rousse est le personnage récurrent, dans cette petite série. Et la grande serviette de bain est l'objet récurrent sur les trois tableaux.

Au fur et à mesure que le tableau avançait, les souvenirs remontaient dans ma mémoire.

J'ai voulu figurer ce jour où nous avions vu des poissons volants, nombreux, évoluer à grands bonds dans la mer, sous nos yeux émerveillés. Un matelot nous a dit que parfois certains sautaient si hauts qu'ils retombaient sur le pont du bateau. A moins que je ne me sois inventé cette histoire dans ma petite tête d'enfant...

J'ai donc peint les poissons volants .

C'était charmant.

Mais je me suis aperçue alors que cet ajout était réducteur.

En introduisant cette anecdote, je limitais le champ du regard. Dans mon projet, ce tableau devait figurer le départ vers l'inconnu, vers l'aventure.

Partir pour l'Asie à travers mers et océans, partir vers l'inconnu d'une nouvelle vie, naviguer pendant 27 jours en partant de Marseille vers des escales incroyables et pittoresques : Port-Saïd, Djibouti, Colombo, Singapour...pour finalement rejoindre cette ville au nom mythique : Saïgon.

Et j'ai effacé les poissons-volants pour que rien n'empêche l'œil du spectateur de s'évader vers de lointains horizons.

Le tableau était terminé !

Fin de l'aventure... J'espère qu'elle vous a plu. 

Les choses se mettent en place. En particulier le genou gauche de la maman !

Je joue sur la transparence des vêtements pour mieux indiquer le mouvement.

Quelques gréements viennent compléter le cadre et donner de la profondeur à l'horizon.

La prochaine étape sera la pose des ombres sur le pont du bateau qui est maintenant bien sec. Pas une mince affaire !

A suivre...

A l'époque il n'y avait pas encore d'appareil photo numérique, la photo n'est pas très nette, les couleurs sont mal rendues, un peu criardes, le vert est très vert...Mais je n'ai plus ce tableau, je ne peux pas le re-photographier

Huile sur isorel 50 x 70

Cet article a été construit pour la communauté "Le tableau du samedi" de l'ami  Jean-Marie . 

Christian Gaillard est un artiste français né en 1951. Illustrateur reconnu, il a travaillé pour de grandes agences de publicité et créé des couvertures pour certains magazines nationaux. Mais il est surtout connu internationalement pour être le peintre des toreros.

Sa peinture est très précise, mais pleine de noblesse. Elle reflète avec passion l'esthétique tauromachique. La précision photographique n'en fait pas une peinture froide, mais au contraire  elle traduit la passion de l'aficionado.

Christian Gaillard a peint les portraits des toreros modernes célèbres qui sont aussi ses amis.

Des hommes, bien sûr, mais aussi de superbes femmes.

On peut être adversaire de la cruauté de l'art tauromachique, mais on ne peut rester indifférent à la beauté de ces tableaux, à la vigueur de cette peinture.

Pour en savoir plus : artransfer

Et aussi : son site

Un garçon qui paraît longiligne, parce que dessiné de profil. Il me fait penser au célèbre "Homme qui marche" de Giacometti, en toute modestie,  évidemment...

Crayon pastel bleu et craie blanche sur papier recyclé  28 x 46

Je continue le recouvrement de la toile avec des couleurs qui formeront la base de chaque partie du tableau. Je vois bien qu'il y a des retouches à faire aux personnages, mais ce sera pour plus tard.

Je vais même jusqu'à les habiller avant de les retoucher. Mais ce n'est qu'une première couche...

Huile sur toile 80 x 100

à  suivre ...