•  

    http://i48.servimg.com/u/f48/11/18/21/59/dscn2210.jpg

     

    Encre de Chine sur papier aquarelle


    4 commentaires

  • 10 commentaires
  • Jade était aussi un excellent modèle pour le croquis.

    Les poses debout de Jade...Aucun autre modèle n'a autant de grâce et de simplicité qu'elle, en posant debout.

     

    Dessiner un modèle debout est de loin le plus difficile à faire. En ce qui concerne les proportions l'erreur ne pardonne guère. On voit tout de suite les cuisses trop longues, la tête trop grande.

     

    Et puis il y a l'équilibre. Si je dessine le modèle debout, il faut qu'il tienne debout ! Si je le représente incliné comme la Tour de Pise, l'oeil anticipe tout de suite la chute...Et c'est raté !

     

     

     

     

    Et deux poses assises; pour terminer :

     

     

    Je le répète encore, ma petite modèle chinoise me manque beaucoup !

     


    4 commentaires
  •  

     

     

     

    Encre aquarellable


    8 commentaires

  • 6 commentaires
  •  

    Encre et aquarelle


    6 commentaires
  • Je fréquente un atelier d'art depuis des années. Je fais partie des meubles, maintenant, et le professeur ne me dit plus grand-chose pour me corriger, il s'accomode de mes défauts incorrigibles . J'y vais parce que j'aime l'ambiance, parce qu'on y travaille vraiment bien, et que je profite des modèles vivants de qualité qui viennent poser. Chacune ou chacun a ses attraits, ils m'apportent beaucoup.

    Voici quelques dessins d'un de mes modèles préférés, j'en ai plusieurs, et je commence mes présentations par un garçon : Fabian.

    Fabian est danseur, il posait il y a déjà quelques années, ces dessins sont assez anciens et  loin d'être parfaits. Les mains sont souvent trop grandes et sur le 3è dessin le buste est beaucoup trop long : pas ma faute, il y avait tant de muscles à dessiner !

    Fabian ne vient plus poser pour nous. Il a été engagé dans une troupe de danseurs et est parti à Berlin.

    Les danseurs sont la plupart du temps d'excellents modèles, ils ont une belle conscience de leur corps, ceci explique cela.

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Merisier en fleurs

     

    L’opération Blog zéro Carbone consiste à lancer une grande opération de reboisement par et pour la blogosphère.

    Cet organisme écologique propose de compenser les émissions de CO2 de votre blog en plantant un arbre en France.

    Chez moi plein d'arbres ont été plantés, et ma production de CO2 doit être largement compensée, déjà...

     

    Mais comme j'adore les arbres, je participe ! D'autant plus que ces arbres seront plantés en Bretagne, tout près de là où je suis née !

    Vous voyez apparaître dans la colonne de droite le badge qui en fait foi.  

    http://www.bonial.fr/environnement/blog-neutre-en-carbone/je-veux-participer/


    4 commentaires
  • Suivant les poses adoptées par le modèle le défi est différent.

     

    Si le modèle est debout, il faut penser aux proportions des membres et du corps. Il est très fréquent de faire une tête trop petite, des jambes trop longues, c’est un auto-contrôle constant. Il faut aussi que le dessin « tienne debout », que le personnage n’ait pas l’air d’être en train de tomber.

     

     

    Si le raccourci est l'angoisse du débutant, c’est par contre le bonheur du dessinateur expérimenté.

    Les proportions apprises par coeur ne servent plus à rien... Les parties du corps au premier plan sont apparemment plus grandes que celles qui sont rejetées au fond. Il faut oublier qu'on dessine un corps, surtout ne pas dessiner ce qu’on sait : se contenter de dessiner ce qu'on voit, si surprenant que cela soit.

    Ainsi, quand la tête est au premier plan, les jambes, les bras, les hanches, tout semble rattaché à la tête, le torse est invisible. 

    Si au contraire les pieds sont ce qu’on voit d’abord, la tête est toute petite, parfois invisible.

     

     

     

     

    Quelquefois un bruit court dans l'atelier : c'est un nouveau modèle !

    Parfois une découverte, parfois une déception. Parfois elle plaît, se plaît, et elle revient.. Parfois l’angoisse qu’elle éprouve dans cette situation nouvelle transparaît et crée une émotion qui rejaillit sur nos dessins.

    L’une d’elle posait de façon naturelle, aisée, mais on ne l'a jamais revue. Un défi qu'elle s'était lancé, peut-être.

    Le plus souvent la première séance est hésitante, les poses raides et maladroites. Puis, si elle revient, elle se sent de plus en plus à l’aise, et ses poses s’améliorent. Mais certaines ont d’emblée le don de se tenir le plus naturellement du monde de façon intéressante pour le dessinateur. Elle est posée là, tranquille. Parfois elle a l'air de dormir, ce laisser-aller apparent, c'est du grand art, un savoir qui ne s'apprend pas.

     

     

     

     


    9 commentaires
  • Le trait à la plume est posé d'abord, rapide, je ne peux pas effacer, c'est pourquoi les repentirs sont toujours visibles. L’œil choisira le trait juste, et les traits maladroits ne seront pas pris en compte, à condition évidemment que ce trait juste soit là ! C’est magique.

     

     

     

    Puis dans les 2 dernières minutes de pose je termine avec un lavis qui donne les ombres. L'encre de Chine crée un contraste ombre/lumière idéal.

    Quand je dessine à l’encre sépia, je pose les ombres avec des aquarelles colorées, c’est plus joyeux. La sépia fuse dans la couleur, créant une base commune à toutes les couleurs posées, donnant ainsi de l’unité à l’ensemble.

    Parfois il y a trop d’encre et la teinte aquarellée est assombrie. C’est un dosage et une attention de tous les instants.

     

    Parfois, en plus de la sépia et de l’aquarelle, j’utilise des encres colorées rouges, vertes. Cela donne des dessins plus violents. Cela dépend un peu de mon état d’esprit du moment.

     

     

     

    Je fais souvent deux dessins, sur la même feuille. C'est un défi, un challenge. Si l'un des deux est manqué, la feuille est perdue.

    J'aime prendre ce genre de risques, même si quelquefois je m'en mords les doigts... Quoi de plus rageant en effet, quand un dessin que je jugeais réussi, est parasité par un autre dessin, raté, celui-là, ou tout simplement médiocre.

    Et trois dessins sur la même feuille ? Double prise de risque. Triple plaisir...

     

    Et alors quand il y en a quatre...

     

     

    A suivre…


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique