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Pour le tableau du samedi de l'été j'ai choisi une scène paisible.
Ce tableau de Joaquim Sorolla rend tellement bien les impressions de bord de mer en été : le soleil brûlant, le ciel presque blanc, le vent marin, les vagues tranquilles.
Joaquim Sorolla - "Pêcheuse et son enfant" - (1908)
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Deux poses de dix minutes chacune.
Encre noire aquarellable et lavis d'aquarelle sur papier aquarelle
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Qu'est-ce que c'est que "le jeu du double portrait" ?
Un modèle est venu poser à l'atelier d'art. La séance dure deux heures et demie, avec une pause après la première heure.
Sur une toile de taille modeste (10M, soit 55cm x 33 cm) j'ai tracé un trait de séparation au milieu, avec le projet de peindre deux fois (une fois en une heure, la deuxième fois j'aurai 3 quarts d'heure) le modèle qui, bien sûr aura gardé la même pose.
Et on verra bien s'il y a une différence entre ces deux portraits.
Eh bien je trouve en effet qu'il y a une différence. Sur le premier portrait la jeune femme est sereine, presque souriante, détendue, rêveuse. Sur le deuxième elle semble plus crispée, presque tendue. Il faut tenir la pose jusqu'à la fin, elle est un peu fatiguée.
Ou alors je m'imagine des choses et en fait c'est moi qui suis fatiguée et ne parviens pas à la peindre à l'identique.
Qu'en pensez-vous ?
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Comme j'en avais envie mardi dernier je poursuis l'évocation du séjour de Vincent Van Gogh à l'Hôpital Saint Paul de Saint-Rémy de Provence où il avait été interné après un conflit avec Gauguin après lequel il s'était tranché l'oreille. Malgré les circonstances ce fut une période prolifique, et les tableaux qu'il y a peints sont magnifiques. Tel celui-ci :
"Oliviers avec les Alpilles à l'arrière-plan" - (Septembre 1889)
Les oliviers torturés du premier plan et l'agitation au loin des collines et des nuages rendent compte de l'état d'esprit bouleversé de l'artiste.
"Champ de coquelicots" - (septembre 1889)
Ici le paysage en perspective qui donne de la profondeur montre un peu plus de calme, mais le rouge des coquelicots donne à ce tableau une intensité vibrante. Le ciel, si tourmenté dans le tableau précédent, est ici absent.
"Les peupliers à Saint-Rémy" - (Septembre 1889)
Dans cette autre œuvre c'est l'inverse : les peupliers montrent une élévation vers un ciel moins tourmenté que dans le premier, et les couleurs y sont douces.
"Le mûrier" - (octobre 1889)
Cet arbre échevelé sur fond de ciel d'un bleu profond s'oppose parfaitement aux "sages" peupliers. J'imagine que ces tableaux suivent l'état d'esprit de Vincent au fil du temps. J'admire ces variations, alors que beaucoup d'artistes moins tourmentés restent souvent dans la même gamme de couleurs et d'état d'esprit dans leurs œuvres
Paysage avec champs labourés ( fin Novembre 1889)
Impressionnante perspective. Comment ne pas admirer cette œuvre bouleversante, avec ce soleil d'or lumineux qui se reflète étonnamment sur la terre labourée ?
Et ce n'est pas fini. Rendez-vous mardi prochain !
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Deux poses de dix minutes chacune.
Encre sépia aquarellable et lavis sur papier aquarelle
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Pour le "Tableau du samedi" initié par Melly, repris par Jean-Marie, puis par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème est libre pour la durée de l'été.
J'ai choisi de poursuivre le fil du dernier thème "Au bord de l'eau", et ceci à ma façon et sans contrainte.
Georges Seurat -"Une baignade à Asnières - (1884) -
Georges Seurat (1859 - 1891) est un peintre français qui a inventé le divisionnisme, appelé aussi pointillisme. Cette technique consiste à juxtaposer de petites touches de couleurs primaires (rouge, jaune et bleu) qui, associées par l'œil du spectateur, vont reconstituer les couleurs secondaires (orange, vert, violet).
Par exemple : pour peindre une orange, le peintre va poser côte à côte des touches de jaune et de rouge (voyez le petit chien dans le tableau ci-dessus).
Cette scène calme décrit des citadins, dont on voit la ville au loin, qui sont venus se reposer et se baigner au bord de l'eau d'une rivière. N'avez-vous pas envie de les rejoindre ?
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Trois poses debout de dix minutes chacune.
Encre noire aquarellable et lavis aquarelle
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Un demi-sourire provocant pour cette jeune femme à la plastique irréprochable.
Pastels secs sur papier Canson mauve 50 x 65
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Trois poses assises d'un modèle au physique androgyne et aux poses très "nature". Poses de dix minutes.
Encre noire aquarellable et lavis
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