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Un des membres de l'atelier a posé pour nous, il n'a pas bougé du tout, mais je crois qu'il s'endormait un peu à la fin...
Pastels secs sur Pastelmat
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Deux poses de dix minutes chacune.
Encre sépia aquarellable et aquarelle sur papier aquarelle
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Emile Claus (1849 - 1924) est un peintre belge du mouvement belge du "luminisme", proche le l'impressionnisme français mais avec des sujets proches de la réalité. Seizième enfant d'une famille de commerçants ruraux, vivant sur les bords de la Lys, cette rivière sera souvent évoquée dans ses tableaux.
Très tôt, il sait qu'il veut être peintre et à vingt ans il s'inscrit à l'Académie d'Anvers et veut consacrer sa vie à la peinture.
Emile Claus - "Auto-portrait à 25 ans" - ( 1874 )
En 1875 il a 26 ans lorsqu'il expose pour la première fois deux tableaux. En 1879 il part en Afrique du Nord et en rapporte le goût de la lumière.
A l'instar des pointillistes, il la décomposera à petites touches de couleurs pures sur ses toiles.
Emile Claus - "Le vieux jardinier" - (1885)
Emile Claus - "Le pique-nique" - (1887)
Sa peinture, réaliste au départ, devient lumineuse. Il se lie d'amitié avec Henri Le Sidaner, peintre symboliste.
Emile Claus - "L'été" - (1893)
Dans ce tableau la lumière brûlante d'été est, en fait, le vrai sujet du tableau.
Il a souvent peint des vaches, j'aime beaucoup les tableaux représentant ces animaux.
Emile Claus - "Vaches traversant la Lys" - (1899)
Emile Claus - "Portrait de Madame Claus" - (1900)
La lumière habille littéralement son épouse.
Emile Claus - "Arbre au soleil" - (1900)
Pour moi, ce portrait d'un arbre est un chef-d'œuvre de lumière.
En 1904, Emile Claus fonde le cercle "Vie et lumière" auquel participera James Ensor.
Emile Claus en 1917.
Un peintre qui mériterait d'être mieux connu !
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Deux poses de 10 minutes chacune. Sauf pour le chat qui bouge tout le temps...
Encre sépia aquarellable et aquarelle sur papier aquarelle.
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Pour le tableau du samedi de l'été, alors qu'il fait si chaud, pourquoi ne pas replonger dans l'incroyable douceur des Nymphéas de Monet ?
Je les ai vus au Musée de l'Orangerie de Paris, toute une salle ronde dont les nymphéas font le tour. Impressionnistes, et impressionnants !
En voici trois aperçus. De la fraîcheur pour ce juillet caniculaire.
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On parle toujours de chien et chat en terme de rivalité, quand ce n'est pas de bagarre.
Eh bien pas toujours. La chienne malinoise, très pacifique était habituée à vivre avec la chatte siamoise, et souvent même elles dormaient ensemble dans le même panier. Un joli souvenir de ces deux gentilles bêtes.
La chienne a posé, vraiment. On croirait qu'elle avait compris que j'étais centrée sur elle. Quand je l'invitais dans mon atelier elle s'installait sur le fauteuil, toujours dans la même position !
Par contre, Lola la siamoise n'a pas posé, j'ai travaillé d'après une photo prise sur le vif.
Huile sur carton
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Ici vous trouverez la suite des billets publiés le 27 juin et le 4 juillet derniers concernant les tableaux que Vincent Van Gogh a peints pendant qu'il était interné à Saint-Rémy de Provence.
"Le ravin" - (Décembre 1889)
"Entrée d'une carrière près de Saint-Rémy" - ( Décembre 1889)
Les deux tableaux ci-dessus montrent d'abord un ravin tourmenté par la Nature elle-même, puis l'entrée d'une carrière, paysage bouleversé par la main de l'homme. Je ne peux m'empêcher de penser que cela correspondait à l'esprit de Van Gogh dans cette période douloureuse.
"Pins sur le ciel du soir" - (décembre 1889)
Un ciel flamboyant, des arbres tourmentés, un thème récurrent pour Vincent.
" Hôpital de Saint-Rémy" - 1889
Les cimes des cyprès se fondent dans un ciel bleu, mais tourmenté comme l'esprit des hommes internés dans cet établissement.
" Troncs d'arbres dans l'herbe" - ( mai 1890)
Une peinture très graphique avec ces coups de pinceaux verticaux et le pointillé des corolles.
"Vase d'iris" - (mai 1890)
Les fameux iris ont été cueillis et se retrouvent dans un vase dont ils semblent vouloir s'échapper.
"Les Alpilles à Saint-Rémy" - (Juillet 1890)
Je termine cette éblouissante galerie par un dernier paysage aux circonvolutions torturées.
Merci Vincent...
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