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Par AmandeDouce le 14 Mars 2020 à 10:00
Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est la tempête.
Je vous en propose trois versions. Vous n'êtes pas obligés de choisir...
En cliquant sur les images vous les verrez en plus grand.
William Turner (1775 - 1861)
"Tempête en mer"
Le plus ancien des trois, et pourtant le plus moderne. Les vagues lumineuses figurent le tourbillon de la tempête qui affole les sens et bouleverse l'équilibre de toutes choses.
Jean-Baptiste Corot (1796 - 1875)
"Le coup de vent"
Comme souvent chez ce peintre, un paysage grandiose où figure un personnage luttant vaillamment et sans défaillir contre l'immense Nature.
John William Waterhouse (1849 - 1917)
"Miranda dans la tempête"
Le romantisme des préraphaélistes, drame et beauté.
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Par AmandeDouce le 29 Février 2020 à 19:45
J'expose avec des amis pendant une semaine et je ne pourrai pas assurer mon blog, donc je m'excuse auprès des personnes qui passeront ici entre aujourd'hui et dimanche prochain.
Pour que vous ne soyez pas venus pour rien, un tableau sur le thème du Carnaval, thème proposé par Fardoise pour "le tableau du samedi".
Défilé du Carnaval de la Concorde à Paris
Peinture D'Ernest Louis Augustin Seigneurgens
Peintre du XIXème siècle
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Par AmandeDouce le 22 Février 2020 à 10:00
Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est l'amour, le baiser...tout un programme !
Après avoir hésité longtemps sur le choix d'un tableau traitant de ce sujet, hésité entre Fragonard (Le baiser à la dérobée, Le verrou), Egon Schiele ( Homme et femme s'embrassant), Francesco Hayez (Le baiser), et bien d'autres encore.
Finalement j'ai choisi "Au lit, le baiser" de Toulouse-Lautrec.
"Toulouse-Lautrec a capturé l'instant où deux prostituées partagent un moment d'amour lesbien par un tendre baiser. Ce tableau a successivement appartenu ) Paul Gallimard, Paul Cassirer, Marie-Anne Goldschmidt-Rothschild, Maurice Rheims et l'oligarque russe Dmitri Rybolovlev. Il a été vendu aux enchères le 9 novembre 2015 chez Christie's."
Source : Wikipedia
Je trouve ce tableau plein de douceur, j'aime la légèreté des traits de pinceau clairs qui figurent les draps et les oreillers, et l'expression concentrée et pleine de tendresse des personnages.
Henri de Toulouse-Lautrec : "Au lit, le baiser".
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Par AmandeDouce le 15 Février 2020 à 17:30
Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème de ce samedi est "Un bouquet de fleurs".
Pourquoi UN bouquet de fleurs ? Comme souvent je n'ai pas su choisir...
Félix Valloton
(Comme tout est bien rangé !)
Félix Vallotton bis
Nature morte avec roses. (très années 20...1920)
Chaïm Soutine
(L'inverse de Vallotton, mais j'adore aussi !)
Edouard Vuillard
Nature morte avec fleurs.
(Que de belles matières !)
Edouard Vuillard
(Bien plus embrouillé de superpositions que le précédent.
Chouette aussi, non ?)
Paul Cézanne
(No comment...)
Paul Cézanne
(En pays connu, les incomparables natures mortes)
Pierre Bonnard
Intérieur avec fleurs.
(Bonnard, quoi...)
Avez-vous fait votre choix ?
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Par AmandeDouce le 8 Février 2020 à 12:38
Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou, sur le thème de la femme peintre et/ou modèle, j'ai choisi de vous parler de Judith Leyster, peintre hollandaise (1609 - 1660).
Je vous la présente ci-dessous :
Judith Leyster - Auto-portrait
Huitième enfant d'un brasseur de Haarlem, Judith Leyster avait un atelier de peinture prospère. Elle a innové dans le domaine des scènes domestiques avec des femmes dans leur intérieur, thème qui n'est devenu populaire en Hollande que vers 1650.
Ses oeuvres sont dans le droit fil des peintures de son époque (Hals, Bruggen, Van Honthorst). Une peinture joyeuse qui était destinée à orner les salons de la bourgeoisie hollandaise de l'époque.
Judith Leyster - La proposition
Elle peint jusqu'en 1636, car elle épouse le peintre Jan Miense Molenaer et ferme son atelier pour s'occuper de sa famille.
Tombée dans l'oubli, ses œuvres étant pour la plupart attribuées à Hals, c'est le Musée du Louvre qui découvre en 1893 le monogramme de Leyster sous la signature de Hals, ce qui donna lieu à un scandale et un procès retentissant intenté par le dernier acheteur de ce tableau au marchand d'art qui le lui avait présenté comme un tableau de Hals.
Judith Leyster - Enfant avec chat et morceau de pain
A la suite de cela, les chercheurs ont attribué à Judith Leyster une vingtaine de tableaux jusqu'alors considérés comme étant de Frans Hals. Ce qui montre que la peinture féminine était considérée par les marchands d'art comme inférieure à celle des hommes...
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Par AmandeDouce le 1 Février 2020 à 10:00
"La femme en peinture, modèle ou artiste" c'est le thème choisi par Fardoise pour "Le tableau du samedi".
J'ai souvent, au fil de mon blog, parlé des femmes peintres. J'ai cherché une femme peintre que je n'avais pas présentée et qui, de surcroît, a été modèle pour des peintres de son époque. Et voici ce que j'ai découvert...
Victorine Meurent a été le modèle attitré et récurrent de Manet. "L'Olympia" : c'est elle, la figure de femme de premier plan du "Déjeuner sur l'herbe" : c'est elle, et tant d'autres belles œuvres de Edouard Manet.
Voyez ci-dessous un tableau de Alfred Stevens et deux autres œuvres de Manet où elle sert de modèle.
Alfred Stevens "Le sphynx"
Manet "Le chemin de fer"
Manet "La chanteuse de rue"
Cette femme, à force d'observer Manet, Alfred Stevens et d'autres peintres qui l'ont choisie pour modèle, s'est mise, elle aussi, à peindre. Malheureusement ses œuvres ont disparu, sauf celle-ci :
Victorine Meurent
"Le dimanche des Rameaux"
Pour en savoir plus sur cette femme, à la fois modèle et peintre, vous pouvez, comme moi, vous rendre sur ce blog et lire cet article très bien documenté : Victorine Meurent
Ou bien sur l'inépuisable Wikipedia
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Par AmandeDouce le 25 Janvier 2020 à 10:00
Pour ce samedi, Lilou Soleil a repris le groupe de Lady Marianne et publie les liens. Et Fardoise propose comme thème : Les sports de glisse.
J'ai trouvé ce tableau de Henry Raeburn (1756 - 1823) peintre portraitiste écossais
Ses portraits sont d'un réalisme rigide mais ses effets de lumière dramatiques annoncent le romantisme et l'impressionnisme.
Ici, il s'agit d'une oeuvre originale, différente de ses portraits officiels et représentant le Révérend Robert Walker en pleine action. Son titre est "The Reverend Rober Walker skating on Duddingston Loch"
Ce tableau m'a plu à cause de son dynamisme et de l'allure du personnage dont le visage reflète la dignité due à son rang, alors que le mouvement alerte et libre est digne d'un sportif.
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Par AmandeDouce le 18 Janvier 2020 à 10:00
Sur le thème "Au chaud chez soi" pour "Le tableau du samedi", j'ai choisi ce tableau de Félix Vallotton (je suis très "Nabis" en ce moment...).
Il me plaît beaucoup, je le trouve original, proche de l'Art Déco avec ses meubles aux lignes géométriques simplifiées et ses personnages qui évoquent une BD.
L'harmonie des couleurs est surprenante, ces amoureux voient manifestement la vie en rose...
Félix Vallotton
"Intérieur avec couple et paravent"
Félix Vallotton (1865 - 1925) né en Suisse a fréquenté l'Académie Julian à Paris à partir de 1882. Il a fait partie du groupe des Nabis et devint connu en à peine dix ans.
Il a utilisé diverses techniques avec un esprit novateur qui étonnait ses contemporains. Il obtient la nationalité française en 1900.
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Par AmandeDouce le 11 Janvier 2020 à 10:00
Ces années vingt sont si riches, que je me suis cantonnée à 1920 uniquement.
Mais là aussi, quel foisonnement. Et comme ça m'arrive trop souvent je n'ai pas PU choisir ! Alors voici ma sélection la plus drastique...
Chacun de ces tableaux est pour moi un coup de coeur.
Lady Marianne était indulgente pour mes débordements
Amedeo Modigliani (1884 - 1920)
Peintre italien rattaché à l'Ecole de Paris
Pour l'intensité du regard et la splendeur des matières et des couleurs :
1920 - Portrait de Louise
Chaïm Soutine (1893 - 1943)
Peintre russe émigré à Paris, Ecole de Paris
Pour la vérité de la description des atteintes de l'âge : 1920 - Déchéance
Alfonse Mucha (1860 - 1939)
Affichiste, illustrateur, graphiste et peintre tchèque
Fer de lance du style Art Nouveau
Pour la beauté, tout simplement : 1920 - Nuit d'hiver
Pablo Picasso (1881 - 1973)
Peintre espagnol qui s'installe à Paris en 1900
Fondateur, avec Georges Braque, du cubisme
Pour la mélancolie intense de ce tableau : 1920 - La Reine Isabeau
Otto Dix (1891 - 1969)
Peintre expressionniste allemand
Obsédé par les souffrances des soldats de 14-18
Pour sa description des ravages mutilateurs de la Grande Guerre :
1920 - Les Joueurs
Emily Coonan (1885 - 1971)
Peintre canadienne
Pour sa sérénité et un "retour au calme" : 1920 - Jeune fille et chat
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Par AmandeDouce le 4 Janvier 2020 à 10:00
Pour "Le tableau du samedi", Fardoise propose ce 4 janvier : "En fanfare et en musique".
Mes recherches pour illustrer ce thème m'ont amenée à découvrir un peintre que je ne connaissais pas du tout : Jean Antoine Bail (1830 - 1918).
Ce peintre pratiquait une peinture réaliste témoignant des façons de vivre dans la campagne de son époque. Il s'était installé à Bois-Le-Roi avec sa femme et leurs trois enfants, deux garçons qui seront peintres aussi, et une fille. Ils vivaient, modestement, de la peinture et étaient connus pour former une famille laborieuse. Jean Antoine Bail était influencé par les peintres hollandais et par, entre autres, Chardin.
Son tableau "La fanfare de Bois-le-Roi" m'a plu.
Il est un peu austère dans ses coloris, mais les personnages sont parfaitement campés c'est très vivant !
On sent un groupe motivé pour la musique et la vie qu'elle va apporter dans leur ville. Occasion de se rencontrer, de vivre une passion commune, d'animer le lieu où l'on vit.
Ces fanfares existent encore, elles sont actives, et souvent les musiciens se passent le flambeau de père en fils, et maintenant aussi de mère en fille. En effet, dans ce tableau il n'y a que des hommes, mais maintenant les femmes n'hésitent pas à mettent la main à la pâte.
Je pense aux bagads bretons de mon enfance, comment les oublier ?
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