Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "La lecture".

Les œuvres sur ce thème foisonnent. 

J'ai choisi de vous présenter cette aquarelle de Winslow Homer intitulée "Le nouveau roman".

On y voit une jeune fille rousse, allongée  de tout son long au soleil, en pleine lumière, dans l'herbe, la tête appuyée sur un vêtement plié. Passionnée par sa lecture, elle oublie tout ce qu'il y a autour d'elle.

 J'aime beaucoup l'originalité de la position du modèle par rapport à tant d'autres représentations où le personnage est assis, souvent près d'une fenêtre. Les couleurs et les contrastes sont agréables à l'œil. L'expression du visage et les mains fortement mobilisées pour tenir le livre montrent bien la concentration de la lectrice.

Winslow Homer - "Le nouveau roman" 

Winslow Homer  (1836 - 1910) est un dessinateur, peintre, graveur et illustrateur américain, réputé pour ses marines (voir ici) et comme témoin objectif de son temps. En grande partie autodidacte, il est considéré comme étant l'un des principaux peintres du XIXème siècle américain et l'une des figures prééminentes du réalisme américain. Plus sur Wikipédia

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est la deuxième semaine sur "L'hygiène". 

Cette œuvre de Mary Cassatt est tellement belle que chaque fois que je la regarde je retombe en amour.

Cette aquarelle japonisante pleine de charme est aussi pleine de mouvement : le geste naturel des bras, le léger déhanché montrent la femme en pleine action pour la toilette du matin. 

Les couleurs sont douces et harmonieuses. Les rayures du jupon allongent la silhouette et les décorations délicates du tapis et de la cruche donnent une assise au tableau, et font contraste avec le dépouillement du meuble et du mur, coupé par le miroir et le reflet de la tête du personnage.

C'est simple, c'est doux, c'est joli. Un moment d'intimité paisible.

Mary Cassat - "La toilette"

Mary Cassatt (1844 - 1926) est née à Pittsburg aux Etats Unis d'une famille d'origine française arrivée là-bas en 1662.

Mary a 7 ans quand sa famille vient en France pour faire soigner son frère gravement malade. Ils y restent 4 ans puis retournent aux Etats-Unis. Mary a appris le français et l'allemand pendant ce séjour. Elle s'inscrit dans une école de dessin en Pennsylvanie, mais elle est déçue par cet enseignement. En 1865 elle retourne à Paris avec sa mère et une amie. Elle y étudie la peinture et découvre l'impressionnisme. 

Elle fait la connaissance de Degas qui l'intègre dans le milieu des peintres impressionnistes. Plus tard elle découvrira la peinture japonaise dont on sent l'influence dans le premier tableau et dans celui-ci :

Mary Cassatt - la toilette de l'enfant

Vous en saurez plus sur la vie riche et active de cette artiste en cliquant ici : Wikipedia .

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "L'hygiène". 

L'hygiène, en particulier la toilette, est un thème abondamment traité par les peintres impressionnistes, mais qui a aussi traversé les âges. J'ai appris beaucoup à ce sujet dans cet ARTICLE à propos d'une Exposition que j'aurais tellement aimé voir, en 2015  au Musée Marmottan.  

J'ai choisi de vous proposer cette magnifique œuvre de Toulouse-Lautrec qui représente une jeune femme à sa toilette.

Toulouse-Lautrec

On ne présente plus Toulouse-Lautrec (1864 - 1901), artiste aux multiples talents qui a vécu dans l'intimité des femmes, surtout les femmes du peuple, et les a peintes avec une grande liberté.

Les couleurs utilisées sont peu nombreuses : des bleus, des roses, du blanc, sur un support brun clair. L'attitude est prise en plein mouvement, les mains parfaitement dessinées, la nuque découverte est attendrissante et montre qu'il s'agit d'une très jeune femme. Les plis du vêtement sont dynamiques et accompagnent le mouvement.

C'est magnifique !

XXX

Pour un deuxième tableau j'ai choisi une œuvre dont le sujet est plus rare, puisqu'il s'agit de la toilette d'un homme, peinte par Maximilien Luce (1858 - 1941). 

Ce peintre utilise dans la première partie de sa vie d'artiste, la technique du divisionnisme (ou pointillisme). Il étudie l'art dans divers Ecoles et ateliers parisiens. 

Il devient ami de Georges Seurat, Camille Pissarro et Paul Signac, lequel lui achète ce tableau "La toilette".

Maximilien Luce

D'esprit libertaire et anarchiste, il incite les ouvriers en grève à la violence. Lors de l'assassinat de Sadi Carnot le 24 juin 1893 par l'anarchiste italien Casero, il sera arrêté, mais relâché au bout de quelques semaines.

Toute sa vie il s'intéressera aux souffrances des ouvriers et aux luttes sociales, et il peindra des œuvres pour dénoncer ces injustices . Peu à peu il abandonnera le pointillisme pour une technique plus douce.

Ce tableau, de son époque pointilliste, montre un logis modeste. L'homme à sa toilette ne vit pas dans le luxe, c'est probablement un simple ouvrier. Une belle lumière baigne la scène.

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est la deuxième semaine du "Jaune dans l'art".

Ce portait est magnifique. Je l'ai vu "en vrai" dans une exposition "Derain et Matisse à Collioure" à Céret, il y a déjà bien des années (comme le temps passe). Il était exposé dans mon bel atelier blanc, sous la forme d'une affiche, hélas, mais c'est mieux que rien !

Cette photo ne rend pas la vie de ces touches posées une à une avec une grande liberté sur la toile, c'est dommage, mais je n'ai pas trouvé mieux.

Portrait de Matisse par Derain

Dans cette exposition le portrait de Derain par Matisse, en pendant, faisait à mon avis assez piètre figure, donnant l'effet d'une simple pochade, mais comme le jaune y domine aussi, je vous le mets en deuxième tableau. C'est à vous de voir...

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est "La vie en jaune".

La couleur jaune, si lumineuse, a éclairé bien des œuvres en peinture.

Aujourd'hui j'ai choisi de vous présenter un tableau de François Bard, peintre français que j'ai découvert un jour dans la revue Azart. J'ai déjà fait un billet à propos de cet artiste ICI .

François Bard  - La capuche

Seule une légère tache à peine visible indique le nez du personnage et on croit deviner le visage qui se dissimule sous cette capuche, dont les jeunes d'aujourd'hui usent et abusent, soit par conformisme, soit pour se dissimuler dans des projets d'agression. Mais en fait ce visage est juste suggéré par cette tache. La suggestion est une des caractéristiques du travail de cet artiste. A mon avis, c'est très fort. On ne le voit pas, ce visage, mais il est là.

François Bard a peint une série de tableaux où il montre des personnages vêtus de sombre mais portant un sweet à capuche jaune vif. Dans l'œuvre de cet artiste contemporain j'aime les contrastes ombre / lumière.

Il travaille la plupart du temps sur des fonds sombres sur lesquels la couleur pure crée des zones de lumière violente. On  perçoit souvent en transparence ou en surimpression des coulures, comme des salissures qui rendent les textures vivantes, presque animées.

C'est une peinture figurative dans laquelle François Bard privilégie les sujets en gros plan et des cadrages cinématographiques.

Voici un second tableau de cette série :

François Bard - Contemplation

Et dans mon "Musée Virtuel" (colonne de droite) un troisième tableau aux sweets jaunes. 

Plus sur François Bard

NB - J'avais aussi écrit en 2018 un billet sur "La couleur jaune" pour le Tableau du samedi du temps de notre très regrettée Lady Marianne la Courageuse.

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est la deuxième semaine consacrée à "La Haute Renaissance".

Pour la deuxième semaine consacrée à cette période, j'ai choisi deux portraits peints par Bronzino.

Angelo di Cosimo, dit Bronzino (1503 - 1572) est un peintre maniériste italien né à Florence. Il devait ce surnom à son teint foncé ou à la couleur de ses cheveux. Il a fait son apprentissage chez Pontormo qui lui a inculqué la pratique d'un dessin très précis. Bronzino y a ajouté un traitement particulier de la couleur qui, claire et compacte, donne à ses tableaux un aspect presque émaillé. 

J'ai choisi en première illustration ce "Portrait d'une femme en robe verte" parce que j'aime beaucoup la douceur du visage, le demi-sourire mélancolique, le regard tendre de cette femme. Et le travail sur ses vêtements, minutieux et expressif, est magnifique.

Portrait d'une femme en robe verte

Bronzino a travaillé pour le Duché d'Urbino, puis à Pesaro. Il revient ensuite à Florence où il peint les décors pour le mariage de Côme de Médicis avec Eléonore de Tolède.

Pour la deuxième illustration j'ai choisi justement ce portrait d'Eléonore de Tolède dont la robe ouvragée et les bijoux sont somptueusement décrits. J'avais d'ailleurs déjà publié ce portrait le 6 décembre 2014 pour un "Tableau du samedi" ICI .

Eléonore de Tolède et son fils Giovanni

Bronzino a peint de nombreux portraits et des scènes religieuses. Il a exécuté de nombreux cartons de tapisseries.

Sa dernière œuvre importante est la fresque du Martyre de Saint-Laurent dans la Basilique San Lorenzo de Florence.

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est :"La Haute Renaissance".

Le choix est vaste pendant cette période, et j'ai choisi de vous parler de Giorgione et de vous montrer seulement des portraits peints par cet artiste, parce que j'aime particulièrement ce genre de sujet.

 - Portrait d'un jeune homme -

Son regard direct, sa belle chemise rose bien travaillée, sa coiffure sage montrent ce qu'on pourrait appeler "Un jeune homme rangé". Il a la vie devant lui !

Giorgione (1477 - 1510) est un peintre vénitien. On sait peu de chose sur sa naissance et son patronyme. Giorgione est un surnom qui lui fut donné par Giorgio Vasari "pour son allure et sa grandeur d'âme". Il signifie Grand Georges. On ne possède que peu d'information sur la vie de Giorgione, il serait d'extraction très humble. 

Il ne signait pas ses œuvres. Comme il est mort très jeune, de la peste, il est probable que certaines de ses œuvres aient été terminées par ses élèves dont le Titien faisait partie. "L'incertitude résultant de la difficulté à identifier ses œuvres fait de Giorgione une des figures les plus mystérieuses de la peinture occidentale".

Les peintres vénitiens parvenaient à maturité et s'établissaient à leur compte à l'âge de 18 ans. Vers 1495 ou 1496, après avoir fini son apprentissage dans l'atelier de Giovanni Bellini, Giorgione aurait donc réalisé ses premières peintures en toute autonomie.

Giorgione était un homme courtois, épris de conversations élégantes et de musique, il fréquentait à Venise les milieux raffinés et cultivés.

- La vieille -

La jeunesse n'est plus qu'un lointain souvenir pour cette femme à l'air hagard, épuisé. Elle est un peu échevelée mais bien propre. L'écharpe sur son épaule et le bonnet blancs sont équilibrés par le ruban qu'elle tient dans sa main droite et qui porte l'inscription Col tempo : Avec le temps.

Avec le temps va, tout s'en va, chantait Léo Ferré...

Giorgione travaillait avec une peinture opaque, modulée par taches ou frottis sur une préparation sombre. Cela lui permettait d'effectuer des retouches et même des modifications très importantes au cours de la réalisation. Les lumières étaient apportées par des couleurs claires qui faisaient surgir les figures du fond sombre comme le préconisait Léonard de Vinci.

J'ai trouvé les éléments de ce billet dans cet ARTICLE DE WIKIPEDIA

On peut lire aussi cet ARTICLE très intéressant à propos du "Concert" que j'affiche dans mon Musée Virtuel (colonne de droite).

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est "Musique !"

J'avais déjà consacré un billet à l'artiste peintre Catherine Chauloux, et c'était déjà pour "Le tableau du samedi", à l'époque de Lady Marianne : Catherine Chauloux .

Le travail de cette artiste me plaît beaucoup. Son univers de rêve et de fantaisie est léger, joyeux, charmant. Et ça fait du bien par ces temps difficiles.

Aujourd'hui je vous présente d'autres tableaux de cette artiste, cette fois sur le thème de la musique. Ce sont les oiseaux, ici, qui font de la musique chorale et scandent le pas des personnages très dynamiques. Plein de petits détails amusants. J'adore !

La chorale (1)

La chorale (2)

Et puisque le règlement du tableau du samedi restreint le nombre de tableaux à deux présentations , rendez-vous mardi prochain 1er décembre pour d'autres œuvres de Catherine Chauloux consacrées à la musique !

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est : "Musique !"

J'ai choisi cette œuvre de Pablo Picasso, peintre qu'on ne présente plus... Je suppose, mais je n'en suis pas certaine, que ce tableau a été peint pendant sa "Période bleue" importante période qui se situe entre 1901 et 1904, Picasso est très jeune, la vingtaine. Le choix du bleu, teinte froide, correspond au moment de la mort de son ami Carlos Casagemas qui s'est suicidé suite à un chagrin d'amour. C'est aussi que Picasso veut sans doute se démarquer de la période postimpressionniste et s'orienter vers un moyen d'expression plus personnel.

Cet homme qu'il peint est concentré sur sa musique, son attitude laisse penser qu'il est plus sur des accords mélancoliques que sur un air joyeux.

J'ai choisi ce tableau parce que j'aime beaucoup la Période Bleue, et que je n'avais jamais vu cette toile avant de la trouver au hasard de mes pérégrinations picturales. 

Picasso -  "Le vieux guitariste aveugle"

Dernière minute...

Suite à une remarque fort pertinente de Mireil.29 j'ai recherché et trouvé la photo de la véritable toile de Picasso exécutée en 1903 et intitulée "Le vieux guitariste aveugle. J'ai donc remplacé la copie probable que j'avais publiée par le vrai tableau. Encore plus émouvant.

Merci à Mireil.29 de m'avoir aidée à rétablir les choses !

 Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi, c'est la deuxième semaine pour "Les oiseaux migrateurs".

Cette semaine j'ai choisi une œuvre de Emmalisa, mosaïste contemporaine et urbaine basée à Paris où elle est née en 1973.

Peintre sur porcelaine de formation, elle travaille maintenant le verre fondu, le miroir, le verre, le carrelage, la nacre...

Elle s'inspire de la Nature.

Cette mosaïque réalisée en pâte de verre, carrelage et miroir, en nuances de bleus et de verts, puise son inspiration dans le film de Jacques Perrin et Christophe Barratier "Le peuple migrateur".

Emmalisa

Voici le lien pour visiter son SITE.

J'ai été séduite par la finesse et l'harmonie de cette belle mosaïque tellement bien réalisée et j'ai voulu partager avec vous cette découverte.

Finesse et harmonie qu'on retrouve dans l'œuvre du grand Hokusaï, peintre japonais qu'on ne présente plus, et que je ne résiste pas à vous proposer, tout en supposant que je ne serai pas la seule à être tombée sous son charme.

Hokusaï - "Oies sauvages en vol"