Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi c'est : "Jeux de mots dans la peinture".

Pour ce thème, j'ai choisi une artiste de rue, célébrité du "Street Art" parisien : Miss. Tic.

Elle peignait au pochoir sur les murs de Ménilmontant, Montmartre et autres quartiers parisiens.

Je reviendrai plus en détail sur cette artiste de choc très prochainement.

Une, deux ou trois minutes...

Juste pour montrer que c'est difficile d'aller si vite !

Encre noire sur papier aquarelle

C'était pour une exposition de groupe dont le thème était "Ne jetez rien, c'est de l'art plastique !".

Et comme je ne jette rien, j'avais de quoi faire.

Une grande toile représentant un nu assis, prostré, le visage enfoui dans ses bras croisés, traînait dans mon atelier. Je l'avais peint d'après un de mes dessins de nu. Il ne me déplaisait pas, mais la toile me paraissait un peu vide. J'ai décidé de la "remplir", et d'utiliser pour ça des dessins et aussi des objets qui encombraient les murs et les placards de la grande pièce qui était devenue mon paradis personnel, toutes choses que je ne savais pas jeter. Et pour cela une technique s'imposait que j'avais très rarement utilisée : le collage.

J'ai créé un environnement autour de cette pauvre femme désespérée : rêve ou cauchemar ?

Deux poses de dix minutes chacune.

Encre sanguine aquarellable sur papier aquarelle

John William Godward ( 1861 - 1922) est un peintre anglais de la fin de la période pré-raphaëlite et néo-classique.

Il naît dans une famille bourgeoise aisée à Londres, et ses parents ne sont pas favorables à ce qu'il embrasse une carrière artistique. 

John William Godward - (1904)

Il est proche du style de Lawrence Alma-Tadema, et comme lui il aime les décors d'architecture classique. Ses tableaux ont pour objet la beauté féminine, sans s'attacher aux émotions ni raconter une histoire.

John William Godward - "Lycinna"

 Il voyage en Italie en 1904 - 1905 et est impressionné par Rome et les ruines de Pompei. Alors qu'il atteint le succès, vers 1911, il y retourne et s'y installe pour une dizaine d'années. Se sentant isolé, il rentre en Angleterre en 1921.

John William Godward - "Les jours de Sapho" - (1910)

Il a peint beaucoup de ces scènes montrant une belle femme assise sur une terrasse de marbre et où figure un paysage italien et une statue antique.

Le mouvement pictural néo-classique britannique est sur sa fin, et ses tableaux ne suscitent plus le même engouement. 

John William Godward - "Sur le balcon" 

John William Godward se suicide en 1922. Sa famille brûle tous ses papiers et documents, ce qui fait qu'on a peu de détails sur sa vie. 

Trois poses de dix minutes chacune.

Encre noire aquarellable et aquarelle sur papier aquarelle

Pour le "Tableau du samedi" initié par Jean-Marie, repris par Lady Marianne et continué par Fardoise et Lilou le thème, ce samedi c'est : "Les cinq sens".

J'ai choisi ce tableau de John William Godward, peintre anglais de la fin de la période pré-raphaélite et néo-classique. Il était un protégé de Sir Lawrence Alma-Tadena.

John William Godward -  "Le nouveau parfum"

Cette jolie jeune femme en tenue légère découvre son nouveau parfum dont elle dépose une goutte sur sa main pour mieux le savourer. Une scène charmante, très colorée, tout à fait dans le style des pré-raphaélites.

Dans ce croquis rapide (5 minutes) la drôle de coiffure du modèle et l'ensemble du personnage et de sa pose m'évoquent les dessins asiatiques, vous ne trouvez pas ? C'est une femme, mais on dirait un homme. 

Bizarre, bizarre...

Encre de Chine sur papier aquarelle

Un tableau qui fait résonner mon enfance : mes parents étaient des joueurs de bridge acharnés...

Huile sur toile

Concentré, observateur, suspicieux ou désespéré...chacun joue sa carte comme s'il jouait sa vie !

Mon père était impénétrable, ma mère trop bavarde, leurs amis avaient chacun sa façon, toujours la même, de se comporter. Les regarder me faisait pénétrer l'âme humaine et m'apprenait la vie.

Singleton, couleur, fit, fourchette, mort, atout, vulnérable, contrer... mots magiques que je ne comprenais pas et qui rendaient mystérieux ce jeu qui passionnait tant les adultes.

Souvenirs, souvenirs...

Cinq poses de 10 minutes chacune.

Encre sépia aquarellable et aquarelle sur papier aquarelle