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Par AmandeDouce le 28 Octobre 2020 à 19:00
J'ai commencé ici la publication des œuvres exposées par les miennes, et voici maintenant quelques unes de celles de mes co-exposants qui m'ont semblé les plus intéressantes.
Isabelle : "Petits bleus de Collioure"
Catherine : "L'hagard de Perpignan"
Dominique : "Canigou"
A suivre...
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Par AmandeDouce le 27 Octobre 2020 à 19:00
Cette semaine, j'ai choisi de vous parler d'une sculptrice, sculpteuse ou sculpteure, comme vous voudrez...
Anne-Laure Pérès.
Comme souvent je l'ai découverte par hasard en me baladant sur la toile.
Elle modèle de petits personnages, des enfants, dans des attitudes et des activités variées.
Je vous laisse la découvrir, et si vous voulez en savoir plus sur elle vous pouvez visiter son SITE .
Ses œuvres sont charmantes, malicieuses et joyeuses. J'aime beaucoup !
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Par AmandeDouce le 20 Octobre 2020 à 19:00
Pour poursuivre et compléter ma longue série sur les auto-portraits, je consacre un billet spécial sur Rembrandt Harmeszoon van Rijn (Rembrandt est son prénom).
Il a commencé très jeune et dès l'âge de 14 ans il s'est consacré entièrement à l'art. Il a réalisé au cours de sa vie plus de 400 peintures, 300 dessins et 300 eaux fortes (gravure).
1629 - Il a 23 ans
1630 - Il a 24 ans
Parmi ses peintures il a peint une centaine d'autoportraits.
C'est l'époque de la peinture baroque, du clair-obscur inspiré du Caravage, l'âge d'or des provinces Unies que Rembrandt n'a jamais quittées, (contrairement à ses contemporains peintres qui voyageaient beaucoup, particulièrement en Italie.)
1634 - Il a 28 ans
Il a un style rugueux contrairement à beaucoup de ses contemporains qui peignent lisse.
1639 - il a 33 ans
1642 - il a 36 ans - C'est cette année-là que meurt sa chère épouse Saskia.
1655 - Il a 49 ans - De tous ses autoportraits que je connais c'est mon préféré. On le sent anxieux, son regard interroge, il est très émouvant.
Profondément religieux, Rembrandt a pourtant eu une vie qui faisait scandale. Après la mort de son épouse Saskia en 1642, il a vécu en concubinage avec les nourrices successives de son fils Titus, seul survivant des quatre enfants qu'il avait eus avec Saskia.
Avec l'une d'entre elles il a eu une fille.
Il est devenu très connu et apprécié et pendant un temps il a pu vivre largement. Mais il vivait quand même au-dessus de ses moyens, les scandales nuisaient à son art, et en 1656, couvert de dettes il a dû vendre sa grande et belle maison.
1660 - Il a 54 ans - Il est soucieux, le regard est inquiet.
Solitaire après le mariage de son fils en 1663 (Titus mourra en 1668) et incompris, sa fin de vie est triste, mais il a quand même toujours des commandes. Il s'éteint en 1669 à 63 ans.
1669 - Il a 63 ans, c'est l'année de sa mort.
Parmi ses magnifiques autoportraits j'ai choisi, évidemment, mes préférés, en essayant de montrer l'évolution de l'homme au cours du temps.
Au cours de mes petites recherches, j'ai découvert cette vidéo que je trouve très intéressante : Video
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Par AmandeDouce le 29 Septembre 2020 à 19:00
Jeanne Hébuterne ( 1898 - 1920 )
Elle était la compagne de Modigliani, il a fait son portrait à de multiples reprises.
Mais ce qu'on ne sait pas toujours c'est que cette très jeune fille de bonne famille, passionnée de peinture a connu le peintre maudit à l'Académie Colarossi où il enseignait. Jeanne enfant était rêveuse, mutique. Elle ne s'intéressait à rien. Sa mère lui préférait son frère. Mais, inquiète, elle emmènera quand même Jeanne enfant consulter un médecin.
Auto-portrait
La différence entre la photo d'introduction et
cet auto-portrait est saisissante !
Avec son frère André Hébuterne, peintre lui-même, elle a découvert la peinture.
Son frère parti à la guerre, ses parents la laissent livrée à elle-même. Et elle rencontre Modigliani en allant à son cours de peinture.
Auto-portrait
Elle a 18 ans, Modigliani en a 33. Elle est magnifique : un Botticelli vivant, aux longs cheveux roux. Il tombe fou amoureux d'elle et avec l'aide de Soutine il l'enlève sans difficulté.
Jeanne Hébuterne - Portrait de Modigliani
Elle découvre Montparnasse et le monde des artistes. Elle s'installe avec Modigliani. Mais Modigliani est alcoolique, tuberculeux, séducteur et inconstant.
Modigliani et Jeanne. Cette photo est parlante !
Modigliani souffre de n'être pas reconnu dans son art, il boit du matin au soir, la trompe, l'insulte. Leur vie est miséreuse. Zborowski, marchand d'art, verse une petite pension à Modigliani et récupère ses tableaux.
Auto-portrait
Elle peint et essaie de se soustraire à l'influence de Modigliani peintre.
Ses œuvres ont été retrouvées dans une cave par hasard. Elles montrent qu'elle avait du talent et serait peut-être devenue un peintre de renom comme son amant.
Jeanne Hébuterne - Vue de la fenêtre
( Je n'ai pas réussi à trouver une photo de cette
oeuvre en plus grand format. )
Jeanne met au monde une petite fille qu'elle mettra en nourrice, incapable de s'en occuper.
Lorsque Modigliani meurt en 1920 elle est de nouveau enceinte, de neuf mois. Reconduite chez ses parents elle se jette par la fenêtre dès le lendemain de la mort de son amant. Elle a 22 ans.
Jeanne Hébuterne - Intérieur
Un destin tragique, une artiste au grand potentiel, suicidée en pleine jeunesse après une vie désespérément en manque d'amour.
Pour ces éléments biographiques je me suis beaucoup inspirée de cet article lu sur un blog et de celui-ci.
Dernière minute : Un des commentaires reproduit ci-dessous me signale quelques erreurs dans cet article, mes sources (que j'ai indiquées) n'étaient sans doute pas complètement fiables :
Jacques LAMBERTCe texte comporte plusieurs erreurs. En particulier : 1°) Modigliani n'a jamais enseigné et n'a donc pas été le professeur de Jeanne Hébuterne. - 2°) Jeanne Hébuterne ne s'est pas suicidée le lende-main de la mort de Modigliani, mais le surlendemain - 3°) Certaines de ses toiles n'ont pas été retrouvées par hasard : son frère André Hébuterne, également peintre, les avait entreposées dans la cave de son immeuble.
A remarquer que je n'ai pas écrit que Jeanne était l'élève de Modigliani, mais ayant indiqué qu'elle fréquentait un cours de peinture, j'écris : " Et elle rencontre Modigliani en allant à son cours de peinture."
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Par AmandeDouce le 28 Septembre 2020 à 19:00
Une minette qui se détend... n'a-t-on pas envie de lui grattouiller le ventre ?
Crayon graphite et feutre noir sur papier machine
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Par AmandeDouce le 22 Septembre 2020 à 19:00
Aujourd'hui c'est l'automne. Célébrons-le avec ce tableau de Monet.
Monet qu'on ne présente plus.
C'est l'automne, mais le ciel est bleu !!!
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Par AmandeDouce le 10 Septembre 2020 à 19:00
Je poursuis l'évocation des grandes toiles peintes chaque année pour être exposées dans les rues d'un village de ma région, évocation commencée ICI.
Cette année-là j'ai formé le projet de m'inspirer d'un des célèbres tableaux de Matisse "La danse" pour créer une troisième représentation des bacchantes, à la gloire des activités viticoles et des beaux paysages de la région que j'habite.
Henri Matisse - La danse
Pour réaliser ce projet, j'ai recherché, comme pour les deux précédentes toiles, dans mes dessins de nus ceux qui pourraient m'aider à illustrer ma vision, c'est à dire ceux qui se rapprochaient le plus des attitudes des danseurs de Matisse.
Evidemment, aucun de ces croquis ne reprenait exactement ces poses, mais en bricolant un peu la cambrure ici, une jambe là, un bras ailleurs...pour les attitudes c'était, sinon facile, du moins possible.
Pour le fond, je me suis inspirée de ce que je voyais, à l'époque, de la fenêtre de mon bel atelier. La montagne au fond, les vignes à perte de vue, les lignes de cyprès. Pour les ombres portées j'ai bidouillé un peu en faisant marcher mon imagination... Et voilà le résultat :
La danse des bacchantes (3)
C'était la troisième toile que je peignais sur ce thème des bacchantes.
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Par AmandeDouce le 8 Septembre 2020 à 20:00
Encore un mystère...
Au cours de mes pérégrinations sur les sites d'art j'ai remarqué Ron Hicks, peintre américain né à Colombus, Ohio en 1965.
Tout jeune il s'intéresse à la peinture et est encouragé par sa mère, elle même artiste. Il étudie l'art à Colombus et , son diplôme obtenu, il travaille pour des magazines comme illustrateur et se consacre à la peinture la nuit.
Il peint surtout des couples amoureux, son art est à la fois figuratif et impressionniste, disent les sites américains.
Mais quand on affiche son nom dans le moteur de recherche, on découvre alors deux registres différents : les couples d'amoureux, des portraits de femmes, des nus, dont voici quelques exemples :
Et ailleurs on trouve une peinture toute différents, beaucoup plus heurtée. Peut-être que l'explication se trouve sur son BLOG (n'oubliez pas d'activer la fonction "traduire", sauf si vous maîtrisez l'anglais !)
Dans cette nouvelle peinture on retrouve bien la touche de l'artiste, son utilisation de couleurs superposées que l'on voit bien quand les reproductions sont suffisamment grandes, comme sur LA PAGE D'ACCUEIL
Dans cette nouvelle manière, beaucoup plus moderne, il focalise sur les visages qu'il environne de gris et de blanc. C'est si différent, que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas de peintres homonymes. D'où la sensation de mystère.
S'il s'agit bien du même artiste, comme mes recherches semblent l'indiquer, ces portraits ou scènes choc sont beaucoup plus percutants que les charmants amoureux de la première époque. Et je les préfère de loin !
Qu'en pensez-vous ?
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Par AmandeDouce le 1 Septembre 2020 à 19:00
J'ai découvert Albert Marquet ( 1875 - 1947 ) il y a déjà quelques temps, et je lui ai même emprunté son auto-portrait que j'ai inséré dans une de mes toiles (sans oublier bien sûr d'indiquer que c'était une copie).
Albert Marquet - Auto-portrait au clin d'oeil
Né à Bordeaux dans une famille modeste, il était affligé d'un pied bot et d'une forte myopie qui n'était pas corrigée pendant son enfance. Il souffrait d'être différent et était en butte aux moqueries de ses camarades d'école. De plus, ses professeurs le prenaient pour un idiot. Il se réfugiait dans le dessin, multipliant les croquis, surtout sur le port.
Sète
Sa mère détecte son talent et décide, malgré son père, de le soutenir dans cette voie. Elle vend un lopin de terre et monte à Paris avec Albert, elle y achète une boutique rue Monge qui les fera vivre chichement. Elle l'inscrit aux Arts-Déco où il rencontre Matisse qui a 5 ans de plus que lui. Ils resteront amis toute leur vie. Ensuite il fréquentera les Beaux-Arts avec pour excellent professeur Gustave Moreau.
La mère de l'artiste (1)
Il sera toujours reconnaissant envers sa mère du choix qu'elle a fait pour lui permettre de vivre sa passion de l'art.
La mère de l'artiste (2)
Albert Marquet a un esprit indépendant. Il est doué d'un humour caustique. Solidaire du mouvement fauviste, il garde malgré tout son propre style toute sa vie. Il peint sur le motif, essentiellement de la peinture de paysages avec forte présence de l'eau, il simplifie les contours qu'il cerne de traits sombres et utilise des aplats de couleurs. Dès 1910 il peut vivre de son art.
Inondations de 1910 à Paris
C'est un grand voyageur. Il parcourt la France, le Maghreb, le Proche-Orient. Chaque hiver il va à Alger. Il y rencontre Marcelle Martinet qu'il épouse en 1923.
Portrait de Marcelle, sa femme
La citadelle à Tanger
La femme blonde
Les bas rouges
J'adore sa façon de peindre le modèle dans une pose on ne peut moins académique !
Pour en savoir plus sur sa biographie et son parcours artistique, vous pouvez consulter l'article de Wikipedia très complet et assez passionnant.
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Par AmandeDouce le 27 Août 2020 à 19:00
En 2003, il y a 17 ans maintenant, j'ai eu le plaisir d'être agréée pour participer à une exposition organisée par un village viticole de ma région. Il s'agit d'une exposition installée sur les murs de ce village et qui y restait accrochée tout l'été.
J'ai déjà eu l'occasion de parler de cette exposition annuelle dans ce blog. Chaque peintre recevait en avril une grande toile vierge de 1 mètre par 1,60 mètre sur laquelle il devait créer une oeuvre sur le thème de "La vigne et le vin". Ce thème permet de multiples interprétations.
Très fière d'avoir la possibilité de participer à ce challenge, j'ai pensé utiliser les nombreux dessins de nus que je faisais devant modèle vivant chaque semaine en atelier d'art, pour créer une ribambelle de bacchantes en folie. Elles font une ronde folle au milieu des ceps, coiffées de feuilles de vigne et leurs ombres violettes se reflètent sur la terre ocre jaune
A l'époque les appareils photo numérique en étaient encore à leurs balbutiements et celui que j'avais me donnait des photos de...50 pixels ! Waouh ! Et j'avais un appareil photo argentique basique qui ne faisait pas beaucoup mieux.
J'ai fait un montage de mes photos de l'époque ce qui explique la qualité médiocre du résultat. Je parle de la photo, pas du tableau dont j'étais très fière. C'était la première fois que je m'attaquais à une toile aussi grande.
Cette photo a déjà été publiée le 24 juin 2012.
Bacchanale - Huile sur toile 100 x 160
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